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(93) Gaza : trois députés de Seine-Saint-Denis se rendent à la frontière pour soutenir les Palestiniens

(93) Gaza : trois députés de Seine-Saint-Denis se rendent à la frontière pour soutenir les Palestiniens
Publié le 05/02/2024 à 17:09

Un groupe de parlementaires représentant les différents partis de gauche s'est déplacé hier à Rafah, située à la limite frontalière entre l'Égypte et la Palestine, dans l'intention de plaider en faveur d'un cessez-le-feu.

Une délégation de 22 représentants de la gauche, incluant quatre collaborateurs parlementaires et 16 sénateurs et députés parmi lesquels figurent des élus de Seine-Saint-Denis comme Soumya Bourouaha (PCF), Thomas Portes (LFI) et Éric Coquerel (LFI) - initiateur du voyage -, s'est rendue dimanche 4 février à Rafah, point de jonction entre l'Égypte et la Palestine. Ce, avec une mission claire : transmettre un message fort en faveur d'un cessez-le-feu dans le cadre du conflit sanglant opposant Israël au Hamas.

A leur arrivée à Rafah, la France Insoumise a diffusé hier un communiqué reprenant les déclarations faites sur place par les élus, afin d'éclairer l'objectif de leurHaut du formulaire déplacement : « Le cessez-le-feu permanent est la condition première à l’ouverture des négociations qui devront inclure rapidement la sortie des troupes israéliennes et la fin du blocus de ce Territoire palestinien, l’arrêt des colonisations en Cisjordanie et des expropriations à Jérusalem-Est. Ces négociations devront s’appuyer sur le droit international et la reconnaissance des droits du peuple palestinien, réaffirmés par plusieurs résolutions de l’ONU. […] Nous sommes venues à Rafah pour témoigner et apporter notre solidarité à toutes les populations civiles », détaille le texte.

« Voir des blessés, des réfugiés, pour leur apporter un soutien »

Éric Coquerel a également souligné que l'objectif de la délégation dépassait la simple manifestation d'une position idéologique, et que leur mission comportait également un aspect humanitaire significatif. « En même temps, nous allons voir des blessés, des réfugiés, pour leur apporter un soutien et tenter d'attirer l'attention de l'opinion publique », a indiqué à franceinfo le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale. Une démarche qui vise donc à concrétiser leur engagement par des actions de solidarité envers les victimes du conflit.

Organisée à la suite du retour de Jean-Luc Mélenchon du Liban, cette visite « exceptionnelle » avait déjà été planifiée depuis quelques semaines. Bien qu'elle ait été envisagée initialement comme une initiative « transpartisane », la majorité des participants à la délégation provient finalement des rangs de la gauche, un fait qu'Éric Coquerel explique surtout par les difficultés de calendrier rencontrées par les élus d'autres partis. Haut du formulaire

Des rencontres et des visites d’hôpitaux au programme

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La mission prévoit également des rencontres avec les représentants de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, récemment au cœur de controverses à la suite de la suspension de financements par plusieurs pays après des accusations liées à l'implication présumée de certains de ses employés dans l'attaque du 7 octobre en Israël. Des échanges sont également programmés avec des organisations humanitaires, dont le Croissant-Rouge palestinien, intégré au mouvement international de la Croix-Rouge. Et enfin, des visites d'hôpitaux et de centres d'accueil pour réfugiés feront partie intégrante de l'agenda. 

Ce lundi, la délégation, présente dans un premier temps au Caire, devait rencontrer l'ambassadeur de Palestine en Égypte.

Dans une interview récente pour Le Parisien, Éric Coquerel expliquait qu’il ne militait que pour une seule chose : la paix pour les deux côtés. « La paix doit s’adresser à tous les acteurs. Et maintenir la guerre telle qu’elle est faite et le risque génocidaire qu’elle génère, ne peut pas être, à terme, dans l’intérêt du peuple israélien ». 

Romain Tardino



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