Le 5 février dernier, s’est
tenue au tribunal judiciaire de Créteil la troisième édition de ce prix qui vient
récompenser l’éloquence des étudiants en droit. Cette année, c’est Johanna
Montout qui est repartie vainqueure de la salle des assises, grâce à sa
plaidoirie sur une affaire d’agression sexuelle sur mineur.
Après l’audience solennelle
de rentrée le 5 février, le tribunal judiciaire de Créteil a vu se dérouler la
remise du prix Jacques Vergès le même jour en fin de journée, et plus
précisément dans la salle des assises, à l’instar de l’année passée.
Cette troisième édition du
prix qui vient récompenser l’éloquence et promouvoir « la culture
juridique » tout en défendant la langue française, selon les propos de
l’un des créateurs du prix Sofiane Ouzane, est venue récompenser l’étudiante en
Master II Droit pénal des affaires à l’université Paris-Est Créteil (UPEC)
Johanna Montout.
C’est grâce à sa plaidoirie
d’une quinzaine de minutes dans une affaire d’agression sexuelle sur mineurs
que l’étudiante, « pour qui la Défense n’a déjà plus que peu de secret »
témoigne le barreau sur son site internet, a été consacrée lauréate de cette
édition 2024, par un jury notamment composé du président du tribunal Eric
Bienko Vel Bienek, du procureur de la République de Créteil Stéphane Hardouin,
ainsi que la nouvelle bâtonnière du barreau val-de-marnais Yolaine Bancarel.
En ligne, le barreau n’a pas
manqué de féliciter également les trois autres étudiants finalistes pour
« leur talent affirmé », à savoir Pietro Lemercier, Laura Verdier
et Medie Bisumbule, pour qui le concours a été l’occasion de démontrer toute l’étendue
de leurs talents devant un doyen, des avocats et des procureurs.
En 2023, la récompense avait
été attribuée à Martin Sochas pour sa plaidoirie dans une affaire pénale
concoctée par un universitaire. Et si le prix Jacques Vergès, créé en 2022, est
encore tout récent, ses créateurs espèrent bien qu’il devienne une institution.
Allison
Vaslin