Doté d’une centaine de caméras,
le centre ouvert depuis fin 2023 et inauguré début mai 2024 devrait être relié
au Centre départemental de supervision. Objectif du dispositif : protéger
les lieux publics et gérer les violences urbaines notamment.
Quelques mois après son
ouverture fin 2023, le Centre de supervision urbain (CSU) de Garges-lès-Gonesse
a finalement été officiellement inauguré.
Le 2 mai dernier, le
conseiller départemental du Val-d’Oise Ramzi Zinaoui, le maire Garges-lès-Gonesse
Benoit Jimenez, et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et
des Outre-mer Sabrina Agresti-Roubache, entre autres élus, ont répondu présents
pour l’occasion.
Une occasion double,
d’ailleurs, puisque, le même jour, était inauguré le nouveau poste de police
municipale, désormais en lien direct avec le Centre de supervision dont
l’objectif est de « lutter
contre les atteintes aux biens, protéger les lieux publics, prévenir, anticiper
et gérer les violences urbaines, le trafic de stupéfiants et préserver la
tranquillité publique » dans la commune, explique le département du Val-d’Oise. En fonctionnant
en transversalité avec la police municipale, les policiers devraient ainsi
intervenir plus rapidement sur les lieux d’un délit constaté depuis le CSU.
Près
de 150 caméras déjà actives
Depuis
la fin de l’année dernière, huit policiers, ou opérateurs de vidéoprotection, surveillent
les 143 caméras déjà installées à Garges-lès-Gonesse, avec l’objectif
d’atteindre un parc de 215 caméras dans toute la commune d’ici la fin de
l’année, et de se doter de quatre opérateurs supplémentaires d’après le
département.
Aussi,
à l’instar du Centre départemental de supervision, la surveillance au CSU
équipé des dernières technologies en matière
de prévention
et recherche d’infractions, délits et crimes, est effective 24 heures sur 24, 7 jours sur 7,
indique le département sur son site internet.
Dans
le courant de l’année, la vidéo verbalisation d’infractions ciblées telles que les
infractions routières devrait notamment être mise en place, de même qu’une
solution d’hypervision, une forme avancée de la supervision qui apporte une
visibilité à 360 degrés du système informatique, prévue pour 2025.
Au total, 6 millions d’euros
ont été injectés dans le projet, dont 475 000 euros par Garges-lès-Gonesse qui souhaite adhérer au Centre
départemental du supervision du Val-d’Oise « afin de compléter son dispositif ».
Les délinquants n’auront qu’à bien se tenir !
Allison
Vaslin