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En bref en IDF (78, 93, 95, 94)

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Publié le 17/12/2022 à 09:30

YVELINES

Après une cyberattaque, l’hôpital de Versailles redémarre doucement

Le retour à la normale est prévu pour février 2023 au centre hospitalier de Versailles, d’après la direction, après la cyberattaque dont a été victime l’hôpital André Mignot samedi 3 décembre dans la soirée. L’accueil des patients est à l’heure actuelle toujours limité et l’Agence régionale de santé d’Île-de-France organise avec la direction de l’établissement la continuité des soins et la prise en charge des patients au niveau régional, avec les SAMU au besoin.

Le plan blanc a été déclenché, ce qui a eu pour conséquence la déprogrammation des activités du bloc opératoire. Plusieurs patients ont été transférés vers d’autres hôpitaux par mesure de sécurité et le papier et le stylo sont de retour pour de nombreuses tâches qui étaient traitées auparavant par informatique. Il est demandé aux patients ayant une consultation ou une intervention prévue dans les jours qui viennent de contacter leur praticien, le service qui les suit ou le standard qui orientera vers une cellule dédiée. En cas d’urgence, l’ARS demande de ne pas de présenter spontanément à cet hôpital, et de contacter le 15 pour être orienté.

Un rançon a été demandée à la suite de la cyberattaque, mais le maire de Chesnay-Rocquencourt (commune sur laquelle est implanté le centre hospitalier de Versailles) a assuré qu’elle ne serait pas payée.

 

 

SEINE-SAINT-DENIS

La ville de Rosny contrainte de réintégrer le spécialiste cyber qu’elle a renvoyé

Le tribunal administratif de Montreuil a donné raison, le 9 décembre dernier, à Karim Lamouri, qui avait été renvoyé durant sa période d’essai après avoir signé un contrat de trois ans avec la ville de Rosny-sous-Bois, rapporte le Parisien.

Karim Lamouri est expert en cyberattaque et président de l’ONG Hackers sans frontières, qui ambitionne de faire de l’humanitaire avec le cyber. Il intervient à plusieurs reprises à Rosny pour remettre en marche les systèmes d’informations entre 2013 et 2021. Le 1er février 2021, un CDD d’un an lui est donné. Au bout d’un an, on lui propose de prolonger son contrat de deux mois pour finalement lui offrir un CDD de trois ans. En octobre, la ville de Rosny met finalement un terme à sa période d’essai. Le personnel reprocherait à l’informaticien son éloignement géographique. Cependant, ses tâches lui permettent de travailler à distance et de se déplacer en cas d’urgence. Il lui est également reproché de cumuler des activités, pourtant, elles n’apparaissent pas dans son entretien individuel.

Le tribunal administratif a ordonné sa réintégration provisoire dans un délai d’un mois. Provisoire, car l’affaire doit encore être jugée, mais pas avant plusieurs années au vu des délais.

 

 

VAL-D’OISE

Contester le retrait du web d’un contenu faisant l’apologie du terrorisme bientôt possible devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise

Les hébergeurs pourront contester le retrait de contenus web jugés comme faisant l’apologie du terrorisme de toute la France, auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dès que les décrets d‘applications de la loi du 16 août 2022 seront publiés. Cette dernière rend applicable un règlement européen ayant pour objectif de prévenir la radicalisation en Europe par le retrait de contenus internet suspects.  En conséquence, les hébergeurs en désaccord peuvent contester la décision devant le juge administratif. Ainsi, le tribunal pourra être saisi par les géants d’internet.

Le tribunal de Cergy-Pontoise se retrouve avec cette compétence nationale car l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) est implanté sur son ressort à Nanterre. Et cette dernière dépend de la direction centrale de la police judiciaire, l’autorité qui peut demander aux hébergeurs Internet le retrait dans l’heure de contenus illicites.

 

 

VAL-DE-MARNE

292 migrants sans domicile à Ivry-sur-Seine mis à l'abri

Le 7 décembre tôt le matin, les services de la préfecture du Val-de-Marne et ceux de la préfecture de la région d’Île-de-France, préfecture de Paris, ont pris en charge 292 jeunes du campement nommé « Liberté », situé sous le pont Mandela à Ivry-sur-Seine. Une partie d’entre eux s’étaient installés place du palais royal face au Conseil d’État depuis le 2 décembre.

Avant de procéder à leur déplacement, les services de l’État ont trouvé suffisamment de solutions de logement pour réaliser cette opération de mise à l’abri dans de bonnes conditions. Notons que les préfectures portent toute leur attention à ce village éphémère fait de tentes de fortune sous le pont Mandela depuis plusieurs semaines. Le partenaire social France terre d’asile, qui y organise des maraudes, a d’ailleurs été désigné le 18 novembre dernier pour assurer le suivi des personnes sur place. Cette mission a permis de les recenser.

132 individus évacués ont été dirigés vers des centres d’hébergement et 160 au gymnase des Épinettes, spécialement aménagé à cet effet par la ville d’Ivry-sur-Seine, dans le cadre d’une réquisition de l’État. Les membres de l’association France terre d’asile et les agents de la préfecture mènent une évaluation de leur situation administrative, un accompagnement social, sanitaire et administratif. Ce travail est un préalable pour orienter chacun en fonction de sa situation individuelle.

« Depuis le début de l’année en Île-de-France, 5 897 personnes ont ainsi été mises à l’abri grâce aux 18 opérations conduites par les services de l’État et, chaque nuit, plus de 234 000 personnes en situation de précarité bénéficient d’une prise en charge au titre de l’hébergement », a affirmé la préfecture du Val-de-Marne dans un communiqué.

 

 

 

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