PARIS
La
capitale lance la première édition de son concours de la plus belle terrasse
Elle
est pas chouette, ma terrasse ? Alerte compèt’, la Ville de Paris organise
pour la première fois un concours de la plus belle terrasse, à destination des restaurants,
bars, salons de thé, glaciers, mais encore des libraires ou des disquaires.
Un
jury composé de professionnels ainsi que de Parisiens tirés au sort désignera
les lauréates, en prenant en compte ces critères :
• esthétique
de la terrasse et intégration urbaine ;
• intégration
des enjeux environnementaux et qualité des matériaux ;
• emprise
sur la voie publique et respect du voisinage.
Pour
candidater, trois conditions : vous devez être détenteur d’une
autorisation d’installation d’une terrasse, être inscrit au Répertoire des
Métiers ou immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés, et ne pas avoir
fait l’objet de sanctions répétées pour non-respect de l’autorisation accordée
ou de nuisances.
Les
inscriptions sont ouvertes du 28 juillet au 31 août 2022 et les lauréats seront
désignés fin septembre. Commerçants, à vous de jouer !
VAL-DE-MARNE
À
Créteil, des panneaux photovoltaïques sur le toit du bâtiment Eiffel
Dans
le cadre de la transition écologique énergie, le Val-de-Marne a entamé
l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du futur bâtiment
administratif Eiffel, à Créteil. Cette démarche fait écho aux 500 m² de
panneaux photovoltaïques déjà positionnés sur le toit de l’école élémentaire «
La Plaine » à Cachan, depuis le printemps dernier, suivant le projet de la centrale
solaire citoyenne de la coopérative Sud Paris Soleil, structure qui a vu le
jour en 2019 sous l’impulsion d’un groupe citoyen.
Le
nouveau dispositif déployé par Créteil participe à l’objectif de la politique
de sobriété énergétique de la collectivité, qui ambitionne de diviser par sept
les émissions de gaz à effet de serre du patrimoine bâti départemental par
rapport à 2012 (année de référence), et par deux la consommation d’énergie
finale. Les collèges, particulièrement concernés, et qui représentent 60 % de
la facture énergétique, seront également équipés en panneaux photovoltaïques.
Pour
les particuliers tentés par une installation privée, sachez qu’une ville comme
Créteil bénéficie d’un ensoleillement de 1 509 heures par an et d’une
irradiation de 1 410 kWh. De quoi rentabiliser les travaux estimés à 8 000
euros en moyenne pour une capacité standard de 3 kWc, démarches administratives
comprises. Les équipements posés sont généralement garantis 25 ans. Près de 1
000 foyers ont déjà franchi le pas dans le Département.
Côté financement, des subventions incitatrices
existent au niveau national (jusqu’à 2 500 euros d’aide de l’État + revente de
surplus d’électricité valorisée à dix centimes) ou local : les collectivités
territoriales soutiennent souvent leurs habitants pour ce type de chantier. Les
renseignements utiles sont disponibles dans les Espaces Infos Energies (EIE) du
Val-de-Marne.
SEINE-SAINT-DENIS
Une
nouvelle gare aérienne métropolitaine à Coteaux-Beauclair
Le 20
juillet dernier, dans le cadre du prolongement de la ligne 11, la RATP a
dévoilé une vidéo présentant le futur projet de ligne aérienne à
Coteaux-Beauclair, cinquième station de la prolongation de la ligne qui
desservira le centre commercial Domus, ainsi que le parc Guillaume.
En
effet, la ligne 11 du métro va être allongée au-delà de la station Mairie des
Lilas. Le futur terminus devrait être Rosny-bois-Perrier, à six stations du
terminus actuel, et se trouvant à cheval entre les villes de Rosny-sous-Bois et
de Noisy-le-Sec.
Une
partie du prolongement de la ligne est aérienne. La section en viaduc est
réalisée pour pallier le relief contraignant de l’important dénivelé issu du
talus du plateau de Montreuil. Le viaduc, long de 600 mètres pour huit mètres
de large, pèse au total 11 656 tonnes, soutenu par des piliers en acier en 9 et
12 tonnes.
La
future station Coteaux-Beauclair reprend les codes des gares aériennes
métropolitaines. Elle est conçue par le cabinet d’architecture Marc Mimram,
spécialisé dans les ouvrages d’art, qui a déjà réalisé la passerelle des Bouvets
à La Défense ainsi que la passerelle Solferino.
Cette
nouvelle station est prévue pour accueillir 6 000 voyageurs par jour et
permettrait aux usagers d’arriver à Châtelet en seulement 23 minutes de
transport, soit un gain de temps de 30 minutes par rapport à la durée actuelle,
pour un coût de 37 millions d’euros.