HAUTS-DE-SEINE
Derniers jours
pour en apprendre plus sur Eugène de Beauharnais au château de Bois-Préau
En cours depuis
le 9 octobre 2022, l’exposition « Eugène de Beauharnais, un prince
européen » refermera ses portes le 9 janvier 2022. Mise en place à
l’occasion de la réouverture du château de Bois-Préau après plus de 25 ans sans
aucun visiteur et un an de travaux, elle retrace la vie du prince né en 1781 et
fils adoptif du général Bonaparte, devenu Premier Consul puis Empereur.
Sa vie est
d'abord au service de la carrière de ce dernier, notamment dans ses engagements
militaires. Il est aussi au service du pouvoir impérial comme vice-roi
d'Italie, au service de sa famille en épousant la princesse Auguste-Amélie de
Bavière, représentante d'une des plus anciennes lignées européennes qui le fait
entrer dans le cercle des familles souveraines et princières.
À la chute de
l'Empire, le prince Eugène et son épouse se retirent en Bavière. Titrés duc et
duchesse de Leuchtenberg par le roi Maximilien Ier Joseph de Bavière, ils
abordent une nouvelle étape de leur vie ; contre toute attente, à force de
diplomatie et de prudence, ils se rétablissent, cas exceptionnel au sein de la
parentèle impériale.
Jusqu'ici, le
portrait d'Eugène avait pu être abordé pour certains aspects de sa vie. Pour la
première fois, l'exposition propose une synthèse entre les théâtres qu’ont été
ses résidences à Paris, Milan et Munich en développant correspondances et
comparaisons. Outre son parcours biographique soutenu par des œuvres d'art et
des représentations d'artistes, l'exposition s'attarde sur le décor et
l'ameublement de ses résidences, sa passion pour les arts, son goût pour les
sciences et son sens de la gestion.
Prêts de
prestigieuses collections publiques et privées, à travers l’Europe, comme
celles du roi de Suède, des musées du Louvre et Versailles, du château
d’Arenenberg en Suisse ou de l’Hôtel de Beauharnais, les œuvres retracent une
vie d’honneur et de droiture, au service des fonctions que le destin lui a
assignées.
ESSONNE
Le théâtre de Corbeil-Essonnes invite à un
voyage numérique
Au théâtre de Corbeil-Essonnes,
depuis le 6 décembre et jusqu’au 4 février 2023, “A Digital Journey,
Are you experienced ?” aborde la création contemporaine nourrie par le
numérique. Les artistes y questionnent des enjeux de société en engageant
chacun à s’immerger dans leurs installations, à vivre une diversité
d’expériences autour de notre relation au numérique. Sans céder au bluff des
innovations technologiques, l’exposition propose d’explorer la multiplicité de
nos rapports réels et physiques à des présences virtuelles. Visite en accès
libre, du mardi au samedi de 14h à 18h et les soirs de spectacle.
En complément de cette exposition
interactive, plusieurs temps forts sont proposés. Ne manquez pas, samedi 14
janvier, de 11h à 16h, le VRBus par Culture 360, un bus entièrement équipé dans
lequel vous pourrez découvrir des dispositifs de réalité virtuelle. En outre,
retrouvez, mercredi 25 janvier, de 14h à 17h, un atelier parents-enfants autour
de L’Astrophone de Filipe VilasBoas, une projection interactive, méditative et
musicale qui traite de l’exploration spatiale, à découvrir et manipuler en
famille. Enfin, le jeudi 2 février, de 14h30 à 16h30, venez à la rencontre des
chercheurs du Laboratoire IBISC de l’Université d’Evry autour des « enjeux
sociétaux des innovations numériques ».
SEINE-SAINT-DENIS
La galerie Centre
d’art contemporain de Noisy-le-Sec met à l’honneur Hedy Lamarr
« Hedy
Lamarr - The Strange Woman », (femme étrange en français) est une
exposition consacrée à l’actrice américaine tant adulée dans les années trente
et quarante. Elle est notamment l’inventrice du Wifi, mais également artiste
avec sa pratique méconnue de la peinture et du dessin, à découvrir à la Galerie
Centre d'art contemporain de Noisy-Le-Sec, soutenue par la Drac Île-de-France
jusqu’au 21 janvier 2023.
Ce projet imaginé
par Marc Bembekoff, directeur du lieu, et par l’artiste Nina Childress,
l’exposition collective « Hedy Lamarr - The Strange Woman » accueille
douze artistes à partager leur vision artistique de cette femme exceptionnelle,
icône glamour au destin original, désignée en son temps comme la « plus
belle femme du cinéma ».
Hedy Lamarr – The
Strange Woman interroge les représentations, le regard et l'héritage de la star
hollywoodienne, femme fatale, à travers des mediums variés, en entremêlant des
objets existants (photographies, paperbooks, souvenirs…) avec des œuvres
empruntées ou produites à l’occasion.
De la peinture à
la vidéo, en passant par la photographie et la sculpture, chaque artiste
investit l’un des aspects de la vie de Hedy Lamarr, perpétuant la flamme de
cette icône atypique et cultivant la mémoire de son destin méconnu.