ESSONNE
Oliver Véran en visite à la
Communauté Professionnelle Territoriale de Santé du département
Les conclusions du Ségur de la santé ont été rendues
publiques le 21 juillet au terme d’une concertation de 50 jours avec
les professionnels de la santé. Après les annonces sur les salaires une semaine
auparavant, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a dévoilé ses propositions
pour améliorer le fonctionnement du système de soins français. Le
23 juillet, il s’est rendu à Paray-Vieille-Poste au siège de la Communauté
Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) Nord-Essonne Hygie pour y évoquer
les évolutions concrètes permises par les mesures annoncées. Comme l’indique le
magazine actu.fr, cette CPTS regroupe 200 professionnels de santé
et couvre un territoire de 140 000 habitants.
À cette occasion, le ministre a valorisé la coordination
entre les différents pôles de santé au sein de cette CPST présidée par
Marie-Laure Salviato : « Le système de santé de demain c’est celui
qui ressemble à celui-ci (…), ce sont les professionnels de santé eux-mêmes,
engagés, qui ont décidé de s’organiser entre eux. L’État est là pour eux, il
est là pour les accompagner, avec l’Assurance maladie et avec l’Agence
régionale de santé » a assuré Olivier Véran. Durant cette
rencontre avec le personnel de l’Établissement, le ministre a indiqué qu’il
était temps d’en finir avec la bureaucratie pour plus de coordination et de
liens. Il a également fait la promotion de la télémédecine « prise à
100 % par l’Assurance maladie » et qui constitue un des axes
centraux du Ségur de la Santé.
PARIS
Trois opérateurs de
trottinettes autorisés à se déployer dans la capitale
Les entreprises Dott, Lime et TIER pourront faire rouler
chacune 5000 trottinettes dans la capitale pour une durée de deux ans à partir
de septembre 2020.
En effet, ces trois opérateurs ont été retenus dans le cadre
de l'appel à candidatures lancé en décembre dernier, nous apprend la Ville de
Paris. Chacun devra signer une convention d’occupation de l’espace public qui
les autorise à déployer leurs engins dans la capitale moyennant une redevance.
Trois critères de sélection ont été retenus : la
responsabilité environnementale, la sécurité des usagers et la gestion de la
maintenance et de la recharge des engins.
La Ville de Paris précise par ailleurs que 2500 emplacements
pour stationner ces trottinettes sont en cours de création et 2200 ont déjà été
achevés. Chacun pourra accueillir au minimum 6 trottinettes. « À charge
pour les entreprises de réguler leur parc et de veiller à ce qu'il n'y ait pas
d'engins mal garés », souligne-t-elle.
Et de rappeler que, depuis juillet 2019, les trottinettes
électriques sont considérées comme des « engins de déplacement personnel
motorisés » et sont ainsi soumises au Code de la route.
VAL-DE-MARNE
Le nouveau ministre de
l’agriculture en visite à Rungis
Julien Denormandie, nouveau ministre de l’Agriculture et de
l’Alimentation, a tenu à se rendre au marché de Rungis, vendredi 17 juillet,
afin de montrer son soutien et sa reconnaissance envers la filière
agroalimentaire, loin d’avoir déméritée pendant la crise de Covid-19. « La
chaîne alimentaire a toujours su apporter aux Français ce dont ils avaient
besoin pendant le confinement, et cela a été possible grâce aux hommes et aux
femmes qui travaillent, notamment ici à Rungis, et qui se lèvent très tôt le
matin », a remercié le nouveau ministre.
Julien Denormandie n’a cessé de mettre l’accent sur
l’alimentation tricolore et l’a répété à maintes reprises : « Il faut
acheter français. » Or, à Rungis, ce sont 50% des produits vendus qui
viennent de l’hexagone. L’occasion pour le ministre de rappeler l’importance de
la souveraineté nationale agricole. L'enjeu est de « faire en sorte que
l'ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire puissent avoir à la fois
le cap, les moyens et la possibilité » de parvenir à cette souveraineté. Le
nouveau ministre est donc déterminé à miser sur l’alimentation française, « la
meilleure au monde ».
VAL-D’OISE
Inquiets, les avocats du
Val-d’Oise s’organisent pour la rentrée
« Les conséquences sont à retardement. Les difficultés
vont arriver en septembre et en octobre », redoute Me Sébastien Raynal, le
trésorier de l'ordre des Avocats du Val-d’Oise dans le Parisien. Le
futur bâtonnier dépeint une rentrée très assombrie par l’épidémie de
Covid-19 : « Nous n'avons quasiment pas travaillé pendant tout le
confinement. Nous nous attendons à ce que des cabinets du Val-d'Oise se
retrouvent en redressement ou en liquidation. Ce n'est pas le cas pour
l'instant, mais tout le monde est en difficulté […] les petits cabinets comme
les gros. »
Pour aider les 476 avocats du département de manière
concrète, l’ordre leur a créé un fonds de soutien. Un million d’euros sera mis
à leur disposition afin de proposer un système de prêts sans intérêt. Un
dispositif qui s’ajoute au report des charges proposées par le gouvernement
mais qu’il faudra bien recommencer à payer à partir de juillet. De plus, le
trésorier s’inquiète du retour de la réforme des retraites à la rentrée alors
que la profession est « déjà très affaiblis financièrement ».
Au vu de la difficulté des mois à venir, il alerte : « Beaucoup de
confrères commencent à quitter le navire après cinq ou dix ans d'activités,
nous risquons une fuite des avocats. »
SEINE-SAINT-DENIS
Restos du Cœur : une convention pour renforcer les
actions locales de solidarité
Seine-Saint-Denis habitat, premier bailleur social du
département, a signé une convention de partenariat avec l'association Les
Restaurants du Cœur de Seine-Saint-Denis le 16 juillet 2020. Cette initiative
commune vise à encadrer et développer les actions de solidarité, en offrant à
l'association un soutien logistique et humain renforcé dans le département de
la Seine-Saint-Denis, à l'heure où le département est touché de
plein fouet par la crise sanitaire, mais aussi par des retombées économiques et
sociales amplifiées chez les populations fragiles.
Parmi les engagements pris, plusieurs mesures concrètes,
parmi lesquelles faciliter l'implantation des Restos du Cœur sur le territoire
en mettant à disposition des locaux d'activité à des conditions avantageuses –
à ce titre, cinq locaux sont d'ores et déjà alloués à l'association et un
sixième est en cours d'attribution.
Seine-Saint-Denis habitat s’engage également à mettre 10
logements à disposition des Restos du Cœur sous forme de bail glissant
permettant aux familles accueillies de bénéficier d'un suivi social approfondi
avant de devenir pleinement titulaire du bail.
Par ailleurs, le bailleur promet qu’il mobilisera les acteurs
locaux pour soutenir l'action des Restos du Cœur, en encourageant les commerces
à participer à la ramasse alimentaire et en incitant les locataires de l'Office
à s'engager comme bénévoles.
YVELINES
Le départ de l’INRIA condamné
par la justice
Le 9 juillet, la cour administrative d’appel de Versailles a
condamné l’Institut national de recherche en informatique et en automatique
(INRIA) à rembourser une subvention publique de 177 000 euros au
Département des Yvelines. Les faits remontent à 2016. En janvier de cette
année-là, l’INRIA décide brusquement de quitter son centre de recherches à
Rocquencourt pour s’installer à Paris intra-muros (dans le 12e
arrondissement), sans avertir personne, ni le maire de Rocquencourt, ni les
représentants de l’agglomération Versailles Grand Parc, ni même le Préfet des
Yvelines. Or, quelques années auparavant, en 2012, l’INRIA avait reçu la
subvention sus-citée dans le cadre de l’appel à projets « Véhicule
intelligent – ville du futur ».
Le Département des Yvelines et le Laboratoire avaient en
outre signé une convention dans laquelle l’INRIA s’engageait « à
maintenir son activité dans les Yvelines pour une durée de sept ans »,
indique le magazine en ligne yvelines-infos.fr. « Ce départ
marque la négation de 50 ans d’aménagement du territoire où l’on nous a
expliqué qu’il fallait installer les grandes entreprises publiques en
Île-de-France. Si l’unité de recherche de l’INRIA quitte Rocquencourt, c’est
tout le projet du Plateau de Saclay qui est mort et enterré », s’était
à l’époque indigné Pierre Bédier, le président du Conseil départemental.
Aujourd’hui, celui-ci est soulagé par cette décision de justice qui
confirme, selon lui, « que les entreprises et instituts qui touchent
des subventions publiques ont des devoirs à respecter et qu’ils ne peuvent agir
impunément au mépris des élus locaux et de la démocratie en général. »
HAUTS-DE-SEINE
Appel à projets du Département
pour des solutions d’accompagnement des mineurs
Ces dernières années,
les Hauts-de-Seine connaissent une augmentation importante du nombre de mineurs
non accompagnés, c’est-à-dire à sans soutien de leur famille, et qui doivent
alors être pris en charge que ce soit par l’État ou par des associations. Les
mineurs peuvent alors, pour les plus jeunes ou ceux qui ont besoin d’un
accompagnement avant d’être autonomes en raison de certaines fragilités, être
accueillis dans des établissements de l’Aide sociale à l’enfance, chez des
assistants familiaux.
Les plus autonomes sont
hébergés à l’hôtel, et ils sont de plus en plus nombreux à l’être en raison des
manques de place d’hébergement habilités classiques. Ceux-ci sont également
parfois peu adaptés à des jeunes qui, selon le communiqué du Département, sont
déjà devenus partiellement autonomes du fait de leur parcours migratoire. Mais
pour être totalement indépendants, ils ont encore besoin d’un accompagnement
soutenu dans l’apprentissage du français, des soins, des démarches
administratives, et de l’orientation vers une formation.
L’appel à projets des Hauts-de-Seine
vise ainsi à faire émerger des projets d’accueil et prise en charge, avec un
accompagnement vers l'autonomie à court terme, ceux-ci nécessitant
l’autorisation du Département. 200 places d’accueil des mineurs non accompagnés
sont prévues dans ce cadre.
La date limite de dépôt
des candidatures est le 2 octobre.