PARIS
Xavier Rey
bientôt à la tête du Musée national d'art moderne
Voilà une nomination surprise. Déjouant les pronostics, c’est finalement
Xavier Rey qui a été désigné en début de semaine à la tête du Musée national
d’art moderne par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, sur
proposition de Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou.
Le futur directeur prendra ses fonctions le 1er octobre
2021, succédant à Bernard Blistène.
Ancien élève de l’École normale supérieure, diplômé d’HEC et conservateur
issu de l’Institut National du Patrimoine, Xavier Rey a commencé sa carrière au
musée d’Orsay, avant de devenir directeur des collections. Co-commissaire de
nombreuses expositions, dont « Les portraits de Cézanne » en 2017, il a
été nommé, la même année, directeur des Musées de Marseille, lesquels
rassemblent dix-neuf sites avec une collection de plus de 120 000 œuvres. Il a
notamment conçu, en 2019, l’exposition « Par hasard », premier projet
partagé par l’ensemble des Musées de Marseille.
Attentif au rôle social des musées, Xavier Rey a mené de nombreuses
opérations à l’égard des publics empêchés, qui ont valu aux Musées de Marseille
d’obtenir en 2020 le prix « Osez le musée ». Il s’est également investi
pour la réhabilitation du musée d’art contemporain, dont la réouverture est
prévue à la fin de l’année.
En dialogue avec les composantes du Centre Pompidou et l’ensemble des
directions, Xavier Rey aura désormais pour mission d’écrire le projet
scientifique et culturel du musée qui doit orienter les grands travaux à venir.
Pour cela, il conduira dès sa prise de fonction « des projets
expérimentaux et innovants en termes de muséographie, d'offre culturelle et de
partenariats, en s’appuyant sur l’ADN d’innovation et de pluridisciplinarité du
Centre Pompidou », souligne le ministère de la Culture. Tout un
programme !
ESSONNE
250
scientifiques et étudiants lancent un appel pour que l'État renonce à la ligne
18
Le 23 juillet
dernier, sur le blog de Médiapart, 250 universitaires ont adressé une lettre
ouverte aux chefs d’établissements et d’entreprises du campus - avec copie aux
autorités telles que le Premier ministre, Jean Castex, le ministre de
l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et la ministre de la Transition
écologique, Barbara Pompili - pour contester le projet de la ligne 18 du Grand
Paris Express qui, selon eux , « menace l’équilibre écologique et économique
». Dans cette longue missive de plus de 10 pages (assortie d’annexes et
références précises), les signataires expliquent en trois points pourquoi la
ligne 18 n’est ni écologique ni incontournable pour résoudre les difficultés
d’accès et de déplacement sur le plateau de Paris-Saclay.
« (….) La réflexion menée de longue date par quelques
associations et personnalités clairvoyantes, la publication de données
financières et de rapports techniques récents nous obligent à raisonner très
différemment du passé. Ces données montrent que la ligne 18 est un projet nocif,
non seulement pour la préservation du territoire agricole qu’elle traverse,
mais également (et c’est un point moins connu) pour la qualité de vie et les
conditions de déplacement des usagers actuels et futurs du campus urbain Paris
Saclay.
(….) Il n’a donc jamais été démontré que la ligne 18 soit un équipement «
nécessaire ». Plus grave, il est probable qu’il ne sera pas suffisant, car il
est inadapté aux besoins. (…), Mais elle hypothèque la mise en place de
meilleures solutions, qui pourraient assurer une insertion plus harmonieuse de
notre campus dans le territoire » peut-on notamment lire.
Bref, les signataires de la tribune appellent au renoncement pur et
simple de la ligne 18 du Grand Paris Express. Cette tribune sera versée à la
nouvelle enquête publique qui s’est achevée le 30 juillet dernier à 17h et qui
concerne la modification de la déclaration d’utilité publique du tracé compris
entre les gares du CEA (commissariat à l’énergie atomique) Saint-Aubin à Saclay
et Versailles-Chantiers (Yvelines).
Pour une lecture exhaustive de la lettre : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/230721/campus-paris-saclay-pourquoi-il-faut-renoncer-la-ligne-18
HAUTS-DE-SEINE
1re édition du concours d’écriture et de photographie
du barreau des Hauts-de-Seine : la liberté mise à l’honneur
La Commission
vie du barreau des Hauts-de-Seine vient de lancer la première édition de son
concours d’écriture et de photographie. Le thème choisi cette année : la
liberté.
Liberté. Un
mot fort, puissant, universel aussi. Un mot qui résonne particulièrement, en
cette période de crise sanitaire où, avec les confinements successifs, nous
avons dû, au nom du collectif, nous priver de certaines libertés. Cette année,
le barreau des Hauts-de-Seine invite ainsi tous les avocats du barreau, mais
aussi les membres des barreaux jumelés, à photographier ou à écrire son nom.
À l’occasion
de ce concours d’écriture et de photographie (ce dernier sera divisé en deux
catégories : photographies en couleur et photographie en noir et blanc),
quatre prix seront remis aux lauréats, désignés par le jury présidé par le
bâtonnier Michel Guichard : le prix du bâtonnier ; le prix du Club
Littéraire ; le prix du jeune Barreau ; et le prix du jury.
Les
résultats seront proclamés à l'occasion du conseil de l'ordre du 21 octobre
prochain. Les lauréats seront quant à eux distingués à l'occasion de la soirée
de rentrée du Barreau de la Conférence, le 19 novembre 2021.
« Alors, que vous soyez profane ou amateur,
profitez de cette période de vacances pour écrire la liberté, pour capter la
liberté, sous toutes ses formes, dans tous ses états, et participez à ce
concours ! », appelle le barreau des Hauts-de-Seine. Pour
participer, rendez-vous sur le site du barreau pour accéder à la plateforme
dédiée. Les candidatures sont à envoyer avant le 15 septembre 2021. Alors à vos
appareils photos et à vos plumes !
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