PARIS
Grâce au bail réel solidaire, un accès à la propriété deux fois moins cher
au sein de la capitale
Les classes moyennes parisiennes pourront bientôt accéder à la propriété
avec un prix au m2 autour de 5 000 € : c’est
ce à quoi s’engage la Foncière de la Ville de Paris, organisme de foncier
solidaire, grâce au bail réel solidaire (BRS).
Avec un foncier dissocié du bâti, ce bail inédit permet de devenir
propriétaire dans des quartiers où l’achat du terrain est très cher. « En
clair : un ménage devient propriétaire de sa maison ou de son appartement,
mais est locataire de son terrain », explique-t-on du côté de la Ville
de Paris.
Les ménages
achètent les murs pour une durée de 99 ans, tandis que la Foncière de la Ville
de Paris reste propriétaire du terrain. Une dissociation qui permet de réduire
les prix de vente de moitié par rapport au marché privé de l’immobilier à Paris
(10 000 € en moyenne sur le marché immobilier classique). Les ménages
versent seulement en complément une redevance de 2,50 € par mois et par m2 à la
Foncière, correspondant à la participation foncière. Par ailleurs, en cas de
décès de l’acquéreur, « la succession se fait au profit de l’héritier »,
comme l’a précisé l’adjoint au logement Ian Brossat à l’AFP.
La Foncière
lance aujourd’hui sa première opération de ce type dans le futur quartier
Saint-Vincent-de-Paul (14e). Le programme devrait comprendre au total 33
logements, dont 23 en accession à la propriété via le bail réel solidaire.
Pour déposer votre candidature, rendez-vous sur fonciere-ville-paris.fr afin
de vérifier vos conditions d’éligibilité et de postuler, avant le 30 avril
2021.
Anticipant l’afflux de candidatures, la Ville de Paris le promet :
« D'autres logements proposés en BRS verront bientôt le jour à la ZAC
Bédier-Oudiné (13e), l'îlot Croisset (18e), la ZAC Gare
des Mines (18e) et la ZAC Python-Duvernois (20e) »
HAUTS-DE-SEINE
Mission Patrimoine : les Écuries de
Richelieu à Gennevilliers sélectionnées
Pour la
quatrième édition de la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en
péril, a été dévoilée, le 5 avril dernier, la liste des 18 sites remarquables
qui bénéficieront d’une campagne de restauration financée notamment par le Loto
du Patrimoine. Ils pourront également profiter de collectes de dons et de
mécénats sous réserve de leur éligibilité et, pour ceux protégés au titre des
monuments historiques, de subventions du ministère de la culture.
Seul site
d’Île de France, les Écuries de Richelieu, à Gennevillier (Hauts-de-Seine),
bénéficieront de travaux de restauration. Ce bâtiment constitue le dernier
vestige du grand domaine, château et parc, ayant appartenu au duc de Richelieu.
C’est dans ce château, qui a accueilli Louis XV et Mme de Pompadour, que la
première représentation du Mariage de Figaro de Beaumarchais eut lieu.
Aujourd’hui il subsiste la partie du bâtiment de service destiné aux écuries,
laquelle est implantée en deux ailes en retour d’équerre, donnant sur les rues
Carnot et Jean Jaurès. Parties des anciens communs du château, leur
construction peut être datée entre 1730 (aile Carnot) et 1785 (aile Jaurès).
Une maison
d’art devrait s’installer sur le site, un projet en collaboration avec la
Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine. Il permettra à la
fois de valoriser l’édifice et les métiers d’art qui s’y déploieront :
lutherie, restauration de meubles, etc., constituant ainsi une occasion propice
pour développer l’économie productive locale.
Les travaux
devraient débuter en mars 2022.
SEINE-SAINT-DENIS
Concours photo : focus sur le patrimoine
dyonisien !
Monuments,
usines, maisons, logements collectifs, écoles, équipements sportifs...
Du 1er avril
au 2 mai 2021, le concours photo « Mon patrimoine en Seine-Saint-Denis ! »
propose de donner un coup de projecteur sur la richesse architecturale du 93.
La
participation est gratuite et le challenge ouvert aux amateurs, habitants ou
non du département.
Ces derniers
ont pour seule consigne de photographier un élément architectural représentatif
du patrimoine de la Seine-Saint-Denis, tout en faisant preuve de créativité et
d’originalité, deux critères attendus par les membres du jury.
En jeu : une
tablette, un appareil photo et plusieurs livres sur l’histoire du 93.
Le concours
est proposé dans le cadre d’(En)quête de patrimoine, un inventaire participatif
proposé depuis septembre 2020 par le Département.
Objectif,
pour celui-ci : encourager la connaissance du patrimoine, sa préservation et sa
valorisation. « Le patrimoine est notre bien commun et la base de notre
histoire collective. Il favorise l’appropriation par les habitants des espaces
où ils vivent, travaillent ou étudient et constitue un élément d’appui en
matière d’aménagement du territoire. » Alors, pour créer du lien avec votre
territoire, tous à vos appareils !