PARIS
Tourisme :
le Passlib’ fait peau neuve
L’Office du
Tourisme et des Congrès de Paris a lancé, début juin, une nouvelle version de
son Paris Passlib’, le citypass officiel de la capitale. Objectif : faire
découvrir Paris aux touristes et aux habitants en impliquant de nouveaux
acteurs – une aubaine pour tous en cette période de reprise. En effet, depuis
plus d’un an, la ville travaille à un tourisme « plus durable, plus
local, pour sortir des sentiers battus, découvrir de nouveaux lieux et vivre
des expériences inédites ».
Entièrement
dématérialisé et disposant d’une application dédiée, le pass, disponible via
une application dédiée, propose de parcourir la capitale « à son
rythme, et selon ses goûts ». Au programme : des visites de
musées et de monuments, des croisières sur la Seine, des locations de vélos et
des visites guidées en mobilité douce, mais aussi des défilés de mode, des
dégustations de vins, des ateliers de cuisine ou encore un survol de Paris en
réalité virtuelle. Valable durant un an à compter de la première date
d’utilisation, il permet de réaliser une économie moyenne de 15 % sur le
prix des activités. Par ailleurs, les réservations peuvent être modifiées ou
annulées jusqu’à 48h avant l’activité.
Quatre
formules sont disponibles :
·
Paris Passlib’ MINI : 3 activités au choix parmi les 14
proposées.
·
Paris Passlib’ CITY : 5 activités au choix parmi les 33 proposées.
·
Paris Passlib’ EXPLORE : 6 activités au choix parmi les 38
proposées.
·
Paris Passlib’ PRESTIGE : 6 activités au choix parmi les 57
proposées.
VAL-DE-MARNE
Animations d’été 2021
Le
Département offre à ses habitants des occasions de se détendre : sport,
culture et nature, faites votre programme.
Côté sport,
le Département invite chacun à vibrer au rythme de la coupe d’Europe de
football et des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo. D’une part des
retransmissions de matchs sont organisées et d’autre part, de certaines villes
du Val-de-Marne proposent des initiations dans une multitude de disciplines :
football, judo, tennis de table, baseball, danse urbaine, trottinettes
électriques, athlétisme, badminton, boxe anglaise... Des projections de films
sur le thème du sport sont également prévues en soirée.
Côté culture,
le Département vous donne rendez-vous chaque samedi dans un de ses parcs pour
une série de concerts éclectiques, jazz, rock, musique classique ou
orientale...
Côté nature,
les volontaires pourront suivre les ateliers de jardinage de la Roseraie du Val-de-Marne ; profiter
de la Fête de la
Forêt à Boissy-saint-Léger le 4 juillet ou de celle des Moissons au
parc des Lilas de Vitry-sur-Seine le 29 août ; déjeuner un pique-nique
culturel dans le jardin du MAC VAL, le musée d'art contemporain. Les
enfants pourront écouter des contes ou vivre une aventure archéologique avec Estival
Archéo, les 3 et 4 juillet.
VAL-D’OISE
Lac des ciments strictement
interdit
Le lac des
ciments est une propriété privée d'accès strictement interdit. Les
contrevenants s’exposent à des sanctions. L'ancienne cimenterie appartient
aujourd’hui à la Fédération française d'étude et de sports sous-marins (FFESSM)
Le site
réservé aux personnes autorisées est dangereux car :
- la
température de l'eau y est particulièrement froide (moins de 10°C à 1 mètre des
berges - risque d'hydrocution) ;
- la
profondeur y est très importante (plus de 30 mètres - risque de noyade) ;
- les berges
sont accidentées et non stabilisées (risque de chute) ;
- la qualité
de l'eau n'y est pas assurée.
En effet, à
titre d'exemple, l'eau peut être chaude sur les 10 ou 15 premiers centimètres,
puis beaucoup plus froide ensuite. La température passe en effet de 21 °C en
surface à 7° très rapidement. Une hydrocution représente un danger majeur même
pour un bon nageur. Un arrêté préfectoral interdit donc l'accès au lac et la
baignade, hormis pour les activités de la fédération de plongée.
ESSONNE
Se protéger des dangers d’Internet
Le 23 juin
dernier, la colonelle Karine Lejeune, commandante du groupement de Gendarmerie
de l’Essonne, a sensibilisé les Essonniens – dans une courte vidéo – aux
dangers d’Internet, y compris les réseaux sociaux. Elle leur a délivré quelques
conseils pour éviter une usurpation d’identité, la désinformation ou encore les
arnaques financières.
« Le monde numérique à l'heure actuelle, c'est
une formidable opportunité d'obtenir beaucoup d'informations, de pouvoir
communiquer à la fois au niveau national et au niveau international, mais il y
a également un certain nombre d'éléments qu'il faut prendre en compte lorsqu'on
utilise internet ou les réseaux sociaux » a-t-elle commencé.
Il y a d’abord les
règles de confidentialité à absolument respecter. « Si vous ne donnez pas votre nom, votre
identité, votre adresse ou vos coordonnées bancaires à un inconnu dans la rue,
vous ne les donnez pas sur les réseaux sociaux ou sur Internet »,
a-t-elle vivement conseillé.
Il existe
également des mesures que la commandante a nommées « passives » qui doivent être mise en œuvre. Par exemple un
pare-feu, un antivirus sont des dispositifs qui permettent d’éviter qu'une
intrusion ou qu'un individu mal intentionné rentre dans son ordinateur.
Pour résumé,
a-t-elle ajouté, c’est bien simple : « tout ce que l'on ne ferait pas dans la vie physique, il ne faut pas le
faire dans la vie numérique ».
En outre, un grand
nombre de mesures de protection ont été mises en place depuis quelques années
par des opérateurs, mais aussi par des services de l’État tels que les
gendarmeries justement.
Par exemple, sur
la plateforme Pharos, un signalement peut être fait par n’importe qui. Pour
rappel, Pharos est une plateforme de signalement piloté par les pouvoirs
publics, et notamment par le ministère de l'Intérieur (https://www.internet-signalement.gouv.fr)
De façon plus
locale, si une personne est victime sur Internet, il est possible pour elle de
se tourner vers la gendarmerie nationale, physiquement auprès de la brigade de
gendarmerie de laquelle elle dépend. Celle-ci va intervenir via des mesures
d’investigation et dans certains cas – notamment pour des entreprises, écoles…–
il est possible de solliciter des unités plus spécialisées. Karine Lejeune a
ainsi cité la Maison de prévention et de protection des familles qui
assure auprès des établissements scolaires et des publics les plus jeunes des
interventions de sensibilisation ou bons gestes à adopter sur les réseaux
sociaux et sur Internet.
En ce qui concerne
la gendarmerie, au-delà de sa présence physique, elle a aussi souhaité, depuis
plusieurs années, investir le monde numérique pour pouvoir prendre en compte
les sollicitations des personnes, a précisé la commandante. Par exemple, en se connectant
sur le site de la gendarmerie nationale, chacun peut solliciter une brigade numérique.
Cette brigade est disponible 24
heures sur 24, elle est armée par des gendarmes qui par le biais d'une petite
bulle de chat permettent aux internautes de faire part de leurs difficultés.
« Le gendarme avec lequel correspond la victime pourra faire une première évaluation de
la situation et pourra orienter celle-ci vers la
brigade territorialement compétente » a assuré Karine Lejeune.
Bref, on le
voit, la gendarmerie assure la sécurité dans le monde physique, mais aussi
dans le monde virtuel.
Maria-Angélica
Bailly