YVELINES
La Covid-19
détectée dans les eaux usées
Afin de suivre l’évolution de l’épidémie du coronavirus en temps réel,
mais surtout de lutter contre la propagation du virus, une expérimentation
innovante est menée depuis quatre mois à la station d’épuration de
Saint-Cyr-l’École.
Des équipements du site sont dotés de capteurs chargés de détecter la
présence du Covid-19 dans les eaux usées. Cet outil, nommé Covid City Watch, a
été développé par la société Suez. Les eaux usées des 30 communes des Yvelines
ainsi que des Hauts-de-Seine, représentant un total de 463 000 habitants,
y sont traitées.
Comme l’indique le site du département des Yvelines, yvelines-infos.fr, ces
appareils sont installés au niveau des canalisations avant que les eaux usées
ne soient traitées dans les bassins. Des prélèvements sont effectués une fois
par semaine. Les échantillons sont ensuite expédiés vers un laboratoire pour
être analysés afin de déceler d’éventuelles traces du virus.
Les résultats sont ensuite expédiés au ministère de la Recherche dans le
cadre du programme national Obepine, un réseau observatoire épidémiologique des
eaux usées, ainsi qu’aux élus. Dès que ces derniers ont connaissance de taux
élevé de particules du virus, ils vont voir les usagers pour les inciter à se
faire dépister.
« Cela nous permet de localiser des foyers d’infection et d’établir
une cartographie par quartier et par zone géographique. Le virus est
immédiatement localisé. Un pic est prévisible cinq jours avant l’apparition des
symptômes » a ainsi expliqué Sonia Brau, la maire de Saint-Cyr-l’École et
conseillère départementale des Yvelines.
L’analyse des tendances permet en effet d’identifier les zones où le
risque épidémique augmente et d’appliquer des mesures sanitaires pour éviter de
nouvelles contaminations.
ESSONNE
Une onzième forêt pour le département
La famille
Leroy, propriétaire du bois des Montils depuis 130 ans, s’apprête à céder au
Conseil départemental de l’Essonne une parcelle de 225 hectares située sur
les communes d’Auvernaux, de Champcueil et Chevannes. Avec cette acquisition,
qui lui coûtera 2,7 millions d’euros, le Département va devenir
propriétaire de sa onzième forêt. « Les
dix forêts que nous possédons déjà représentent environ 700 hectares. Ce
nouveau bois, c’est un peu comme les joyaux de la Couronne. Il représente à lui
seul 225 hectares supplémentaires » a expliqué François Durovray
(LR) interrogé par Le Parisien.
La signature
de l’achat doit intervenir au mois de juillet. Sur les 225 hectares, 148
d’entre eux situés sur les communes de Chevannes et Champcueil ont la vocation
d’être ouverts au public au titre des Espaces naturels sensibles (ENS).
L’ouverture au public devrait intervenir dans deux ou trois ans, une fois que
la forêt sera aménagée avec des chemins, une signalétique et l’installation de
places de parking. « Mon père
voulait que ce bois reste un espace vert. Avec le Conseil départemental, j’ai
la certitude que cela sera le cas » a commenté l’actuel propriétaire,
Xavier Leroy, au quotidien.
Le bois des
Montils semble en effet regorger de richesses à préserver : beaux arbres,
oiseaux, mares et ruisseaux, mais également gros gibiers, comme les cerfs et
les chevreuils, constituent la biodiversité de cette forêt qui, espérons-le, ne
sera pas trop bouleversée par le passage des promeneurs.
HAUTS-DE-SEINE
Le
département met aux enchères la tribune historique du stade Yves-de-Manoir de
Colombes
Dans le cadre des travaux de rénovation du stade Yves-de-Manoir
(Colombes - Hauts-de-Seine), le Département des Hauts-de-Seine met en vente aux
enchères la tribune métallique du stade Yves-de-Manoir (Colombes -
Hauts-de-Seine), dont il est propriétaire depuis 2002. Ces travaux comprennent
la construction de nouveaux bâtiments et la rénovation de l’ensemble des
terrains sportifs ainsi que la réhabilitation et la mise aux normes de la
tribune historique.
Organisée sur la plateforme Agorastore du 18 au 21 mai
2021, la vente permettra de donner une seconde vie à l’une deux tribunes du
stade, et répond aux ambitions d’excellence environnementales portées par le
Département des Hauts-de-Seine pour les travaux de rénovation du stade, qui
accueillera les épreuves de hockey-sur-gazon des Jeux de Paris 2024.
Vendue dans sa totalité (toit et structure) et composée de deux tunnels
en acier et de 4 935 places réparties sur 7 allées et 61 rangées, sa mise
à prix est de 182 999 €.