YVELINES
Un
concours d’éloquence pour les collégiens
Le
27 mai prochain à Montigny-le-Bretonneux se tiendra le premier concours
d'éloquence organisé par le département des Yvelines. Les élèves de quatrième
et troisième du 78 s'affronteront sur le thème des valeurs de la République.
Le 2
avril dernier, des coachs en improvisation théâtrale ont animé un atelier avec
les 28 élèves de la 3e 3 du collège François-Rabelais. Ces collégiens font
partie des quatre classes retenues pour le concours. On trouve dans cette liste
les collèges suivants : Les Plaisances à Mantes-la-Ville, Montaigne à
Conflans-Sainte-Honorine, Georges-Brassens à Saint-Arnoult-en-Yvelines.
Chacune
de ces classes bénéficiera de deux sessions d'improvisations théâtrales avant
le jour J, lors duquel un groupe de quatre volontaires s’affrontera lors de
deux épreuves d’éloquence : l’argumentaire et le duel. Ils devront alors
s’exprimer devant un jury composé d'un comédien, d'un journaliste et d'un
avocat.
« Avoir le bon débit de parole, savoir gérer
les silences, éviter les tics de langage… on va leur apprendre comment gagner
en puissance à l'oral », a précisé Pascaline Langellier, cofondatrice
d'Improactif, un organisme de formation qui a recours à l'improvisation théâtrale,
interrogée par Le Parisien.
ESSONNE
La peinture contemporaine raconte l’histoire
La fine
fleur de la peinture contemporaine française est réunie au Val Fleury dans une
exposition collective inédite « Histoire, histoires en peintures ».
L’exposition devait ouvrir le 2 mars, mais à cause des restrictions sanitaires,
l’ouverture est reportée début mai et l’exposition en libre accès est prolongée
jusqu’au 27 juin prochain.
Après un
effacement de la peinture dans l'art contemporain au profit d'autres médias, nombreux
sont les peintres qui reviennent sur le devant de la scène. Ils excellent dans
les techniques, innovent, et se nourrissent des images que produit notre
société. « Histoire, histoires en
peintures » est une exposition collective qui témoigne de la manière
dont les peintres représentent l’histoire aujourd’hui. Mais quelle histoire ?
Celle qui restera dans les manuels scolaires ? Ou le quotidien de chacun, cette
myriade de petites histoires qui dépeint une société ? C'est tout cela à la
fois, c’est-à-dire peindre la vie dans tous ses états.
Informations :
Commissaire
d’exposition : Julie Sicault Maillé.
Château du
Val Fleury, 5, allée du Val Fleury, 91190 Gif-sur-Yvette
Du mardi au
samedi : 14h -18h. Le dimanche : 14h-18h30.
culturel@mairie-gif.fr
- 01 70 56 52 60
VAL-DE-MARNE
Diagnostics archéologiques
Le
Département réalise régulièrement des opérations d’archéologie préventive avant
des travaux et projets de construction sur son territoire ; ceci afin de
préserver la présence d'éventuels vestiges.
À Orly,
depuis le 6 avril, dans le cadre du projet d’aménagement du site de la ZAC
chemin des carrières, un diagnostic archéologique est mené par le Département
sur une surface de 16 600 m². Plusieurs tranchées de 3 mètres de
large creusées à l’aide d’une pelle mécanique permettront de vérifier la
présence ou absence d’éléments à protéger. La commune d’Orly a déjà fait
l’objet de plusieurs opérations de ce type qui ont révélé de nombreuses
occupations allant de la Protohistoire jusqu’aux époques Modernes. La parcelle
concernée par les travaux d’aménagement se situe à 500 m au nord d’un
établissement rural gallo-romain occupé jusqu’au début du IVe siècle,
découvert en 2017 sur le lieu-dit « La Clos Pantin ».
À La Queue-en-Brie, depuis le 8 mars, a démarré un autre diagnostic
archéologique sur un terrain situé à l’angle de la rue du général de Gaulle et
du chemin des marmousets, dans la ZAC Notre-Dame. Cette intervention est
réalisée suite à une prescription émise par le Service Régional de
l’Archéologie d’Île-de-France, sur une surface de 16 056 m². La
réalisation des sondages à l’aide d’engins mécaniques permettra de vérifier la
présence ou l’absence de vestiges. La parcelle concernée se situe entre le
bourg médiéval de La Queue-en-Brie au Nord et le château des Marmousets au Sud.
Rappelons
qu’un peu plus à l’ouest, une recherche menée en 2019, a mis en évidence un
site protohistorique. Par ailleurs, des indices de site néolithiques,
gallo-romains et médiévaux, sont documentés dans le secteur. D’autres
découvertes sur cette zone semblent tout à fait plausibles.
Le
Département réalise des actions préventives : prospection, diagnostic et
fouille. Il enregistre les indices et les objets mis au jour. Il repère les
espaces où le patrimoine enfoui pourrait être endommagé. Cette méthode employée
avant d’enclencher un projet d’aménagement garantit la sauvegarde des sites
déclarés « positifs » à explorer au cours d’un véritable chantier
archéologique.
Dans le prolongement de ses activités de recherches, le département
organise des expositions et des conférences afin de mettre en valeur ce
patrimoine. Il diffuse également des publications auprès du public.
VAL-D’OISE
Campagne de dératisation à Pontoise
Depuis
plusieurs années, la Ville de Pontoise, la Communauté d’Agglomération, le SIARP
et de nombreux bailleurs luttent contre la présence de rats. Ces rongeurs
transporteurs de maladies, de parasites, souillent la nourriture et provoquent des
courts circuits, incendies, fuites d’eau et de gaz en détruisant isolations,
câbles et autres tuyaux.
Les rats et
les souris peuvent représenter un danger pour la santé comme pour l’habitat.
Chacun doit donc se mobiliser pour réguler leur présence. Des méthodes faciles
à mettre en œuvre existent pour dissuader ces rongeurs de pénétrer, de
s’installer et de proliférer dans un logement. Comment protéger son habitation
contre ces envahisseurs indésirables, et dératiser efficacement si
besoin ? La première mesure simple consiste à empêcher le rat de trouver
de la nourriture et de l’eau, mais également à bloquer ses déplacements. La loi
formule d’ailleurs quelques comportements à suivre ou à proscrire :
-
Interdiction d’accumuler des détritus, déjections, objets ou substances diverses
pouvant attirer et faire proliférer insectes, vermine et rongeurs.
-
Interdiction de nourrir les animaux errants et sauvages sur l’espace public (et
privé si cela risque d’attirer les rongeurs.)
- Obligation
pour les propriétaires d'immeubles ou d’établissements privés, les directeurs
d'établissements publics, d’entretenir les locaux pour éviter l'introduction
des rongeurs.
- Obligation
pour les propriétaires de dératiser avant toute démolition d'un bâtiment.
Toute
infraction à ces injonctions est passible d'une amende de 3e classe
: 450 euros maximum (d'après le règlement Sanitaire du Département du
Val-d'Oise, en application du Code de la Santé Publique).
Pour lutter
contre le fléau, la ville organise la surveillance et l’entretien de ses réseaux,
espaces et bâtiments publics. Elle enregistre les signalements et relève les
dégâts causés par les rats. Elle informe le public sur les méthodes de
prévention et de traitement existantes.
Les
personnes qui constatent la présence de rongeurs sont priées d’alerter le
Service Hygiène et Sécurité de la Ville de Pontoise. Si les mesures préventives
fournissent une protection insuffisante, il convient d’opter pour un traitement
mécanique en plaçant des pièges sur les points de passages et de rassemblements
remarqués. Des produits chimiques raticides disséminés aux mêmes endroits
offrent une autre alternative.