YVELINES
Distribution de produits de première
nécessité pour tous les étudiants du département
Une distribution de produits alimentaires,
d’hygiène et d’entretien, a lieu depuis le 28 avril dans les Yvelines pour
venir en aide aux étudiants les plus précaires. En effet, 56 % d’entre eux ont
du mal à avoir accès à des produits de première nécessité depuis le début de la
crise du coronavirus, selon une enquête de l’OVE (observatoire national de la
vie étudiante). La distribution durera le temps des partiels qui se dérouleront
jusqu’au 4 juin 2021 dans le département. Chaque étudiant a droit à cinq
articles de leurs choix sur simple présentation de la carte d’étudiante sans
inscription préalable. Elle se déroule tous les mercredis, jeudis et vendredis
entre 11 h 30 et 14 h, dans les six résidences étudiantes des Yvelines.
L’objectif est de distribuer au moins 200 paniers par semaine.
Cette distribution est organisée par
l’Interasso, une fédération étudiante qui regroupe une vingtaine d’associations
étudiantes implantées dans les Yvelines.
Interasso est membre du réseau Agoraé, des épiceries solidaires qui
permettent aux étudiants d’avoir accès à des produits alimentaires, hygiéniques
et d’entretiens moins chers de 20 % par rapport au prix du marché. La
distribution est financée par l’entreprise d’insertion Equalis et Activit’y à
hauteur de 65 000 euros et de 105 000 euros par la Direccte. Ce
financement soutien la formation et l’accompagnement à l’emploi. En plus
d’aider les étudiants dans le besoin, la distribution permet à des
bénéficiaires du RSA de retrouver un emploi. Equalis recrute pour l’occasion
cinq salariés en contrat à durée déterminée d’insertion de 12 mois. Leur rôle
est de recueillir les denrées, de gérer les stocks et le conditionnement, et
enfin, ils s’occupent de la distribution.
Les distributions alimentaires se multiplient
ces derniers temps en France. La précarité étudiante ne cesse d’augmenter,
généralement 48 % des étudiant ont un job alimentaire, seulement, depuis la
crise du coronavirus, 58 % d’entre eux ont vu leur activité diminuer. En 2020, un élève sur six a arrêté ses études
par manque d’argent et un tiers dit rencontrer des difficultés financières
depuis le début de l’année. La distribution de panier permet donc d’apporter
aux étudiants une aide essentielle.
SEINE-SAINT-DENIS
La basilique de
Saint-Denis : objectif 2028
Le conseil d’administration du Fonds de
Solidarité et d'Investissement Interdépartemental francilien (FS2i) s’est réuni ce mardi 4 mai, à l’hôtel de ville
de Saint-Denis. Les présidents des sept départements Franciliens ont
adopté la convention d’objectifs et de moyens, entre le FS2i, le département de
Seine-Saint-Denis et l’association Suivez la flèche. Ce remontage de la flèche
de la basilique de Saint-Denis s’inscrit dans le projet de rendre la Région
plus attractive et de revaloriser le centre historique de la commune.
Le FS2i avait
annoncé, le 29 janvier dernier, soutenir financièrement le chantier en
débloquant 20 millions d’euros sur un total de 27 millions, soit 74 % du
financement total. Le 28 avril dernier, la présidente de la région,
Valérie Pécresse, a fait savoir que la Région Île-de-France
soutiendrait elle aussi le projet, à hauteur de 5 millions d’euros.
Au départ, le chantier devait durer une
dizaine d’années voire une quinzaine, et devait être financé uniquement grâce
aux mécénats et aux visites payantes. Seulement, le maire actuel de
Saint-Denis, Mathieu Hanotin, souhaite
candidater au titre de capitale européenne en 2028. La tour nord doit
donc être finie d’ici là, c’est pourquoi
les collectivités débloquent de nouveaux financements.
La basilique sera reconstruite en
suivant le processus médiéval de construction gothique et l’utilisation de
matériaux similaires à ceux de l’époque. C’est pourquoi des visites
payantes auront lieu sur le chantier, pour financer la basilique. Les
spectateurs pourront voir les forgerons, les tailleurs de pierres,
les maîtres verriers, etc., travailler et ainsi découvrir d’anciens savoir-faire
et métiers d’antan. Il sera aussi possible d’admirer la vue depuis une
tour belvédère comprenant trois étages qui sera érigé à l’extérieur de la
tour. Le premier Plateau de visite se trouvera à 32 m, le deuxième à 36 m,
et le dernier offrira une vue à 360.
La basilique accueille 130 000 visiteurs
par an, l’objectif est d’atteindre les 300 000 visiteurs. La ville espère
bénéficier de la coupe du monde de rugby de 2023 et des Jeux olympiques de 2024
afin d’attirer un grand nombre de touristes.
Les travaux devraient commencer à
l’automne 2021, pourtant, l’accueil des visiteurs devra attendre Noël
2022. D’ici là, la basilique doit d’abord être consolidée, et des fouilles
archéologiques seront menées.
VAL-DE-MARNE
La Vivicittà devient Vivi'berges !
Cette année,
la course pour la paix change de formule et devient Vivi'berges : jusqu’au
31 mai, deux parcours sont proposés le long des berges de la Seine ou de
la Marne grâce à l'application Activ'toi.
La plus
grande course au monde ouverte à tous, c'est la Vivicittà ! Depuis
1933, cet événement sportif, populaire et citoyen se déroule chaque année
simultanément dans plus de 40 villes aux quatre coins du monde avec pour
objectifs de contribuer à un monde solidaire et ouvert aux autres et
promouvoir la paix dans le monde. Cette année, en raison du contexte sanitaire,
la course prend une nouvelle forme et devient Vivi'berges, le défi au fil de
l'eau !
Dans le
Val-de-Marne, deux parcours sont donc proposés :
-
Vivi’Berges Vitry - Ivry s/Seine (départ à Vitry au niveau du Pont suspendu du
Port à l’anglais)
-
Vivi’Berges Bry s/Marne - Gournay - Le Perreux (Départ à Bry s/Marne au niveau
de la plaque de la Passerelle de Bry - 1894)
Jusqu’ au 31 mai, Vivi'berges, le défi au fil de l'eau
Mode
d'emploi
1.
Téléchargez gratuitement l'application Activ'toi by FSGT sur Google Play ou l'App store.
2.
Choisissez votre parcours Vivi'berges (5, 10 ou 12km). Votre chrono se
déclenche automatiquement au départ du parcours.
Si vous souhaitez être enregistré uniquement sur le 5 km ou 10 km,
arrêtez manuellement votre application au point précis, puis prenez le temps de
récupérer de votre effort.
3. Consultez
votre temps sur l'application et sur le site de votre comité départemental FSGT94.
Cet événement
sportif est co-organisé par le comité FSGT 94 et ses clubs, les villes
concernées avec le soutien du Conseil départemental 94. Sans compter les
nombreux bénévoles, agentes et agents communaux.
VAL-D’OISE
Protection de l’environnement :
action coup de poing sur une décharge illégale !
Une
opération conjointe entre gendarmerie et inspection des installations classées
a été organisée pour stopper l’exploitation d’une déchetterie illégale dans le
département du Val-d’Oise. À l’issue de cette action, quatre personnes ont été
condamnées dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Dans le
cadre d’une affaire concernant un important dépôt sauvage de déchets sur un
site boisé de la forêt de Montmorency à Domont, la gendarmerie a réalisé une
surveillance minutieuse de la zone concernée et de camionnettes assurant de
nombreux aller-retours depuis ce site. En effet, des individus issus d’une
communauté de personnes non sédentarisées occupant illégalement le terrain, y
ont créé une décharge sauvage sans aucune autorisation ni précaution
particulière, situation pouvant porter préjudice à l’environnement, la santé et
la salubrité publique. Ils y déversaient des déchets qu’ils collectaient eux-mêmes,
notamment auprès d’entreprises de chantiers et de démolitions. Les membres de
la brigade de gendarmerie de Domont et de la Cellule d’Enquête contre le travail
illégal et la Fraude (CELTIF) sont intervenus dès 6h00 du matin le mardi 13
avril sur le site occupé. Trois inspecteurs de l’environnement de la Direction
Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des
Transports (DRIEAT, ex DRIEE) et plusieurs interprètes étaient présents à
l’occasion de cette opération menée en présence de Madame le substitut du
procureur, avoisinant la centaine de participants au nom de l’État.
Lors de
cette opération, la présence d’un important massif de déchets, d’un volume
estimé à 2 000 m³ sur environ 1 900 m² de terrain,
accumulés en zone boisée a été constatée. Ce site est constitué d’un plateau
qui a été partiellement recouvert de gravats, et en périphérie duquel des
déchets divers ont été jetés en contrebas. L’étendue de cette décharge illégale
est telle que le terrain naturel n’est plus visible. Les déchets stockés sont
de nature diverse : plastiques, gravats, plâtre, sacs contenant des
pierres et de la terre, pièces d’ameublement, fauteuils, verre, déchets
industriels banals, pneumatiques, matelas, etc. D’autres dépôts secondaires
disséminés sur l’ensemble de la zone ont également été constatés.
La présence
de quelques déchets dangereux (dont des plaques de fibrociment contenant de
l’amiante, pots de peinture usagés, etc.) est également à déplorer. Le coût de
dépollution du site, opération nécessaire dans le cadre du projet communal d’extension
du cimetière et du réaménagement de la place Gambetta, est estimé à 200 000 euros.
À l’issue de
cette opération, quatre personnes ont été interpellées sur place et placées en
garde à vue pour leur implication dans ce trafic. Dans le cadre d’une procédure
de comparution immédiate, celles-ci ont été condamnées à des peines allant de 4 mois
à un an d’emprisonnement avec sursis, 2 000 euros d’amende et d’une
interdiction de territoire sur le département du Val-d’Oise pour une durée de
trois ans. Dix véhicules saisis lors de l’opération ont également été
confisqués par la justice, décision qui se veut force de dissuasion pour des
personnes indélicates qui confondent espaces naturels et décharge.
Les pouvoirs
publics restent mobilisés sur ces questions de protection de l’environnement,
de gestion des déchets dans les règles de l’art, de lutte contre le travail
illégal et toute forme de fraude.