ESSONNE
La ministre des Sports fait la promotion du
dispositif « Aisance aquatique »
Chaque
année en France, 1 000 personnes meurent de noyade. Chez les moins de 25
ans, la noyade est la première cause de décès par accident de la vie courante.
Le 22 juillet, la ministre des Sports Roxana Maracineanu s’est rendue à la
piscine Jean Taris à Evry-Courcouronnes, avec le secrétaire d’État Adrien
Tacquet. Une visite qui s’est effectuée dans le cadre de la politique
gouvernementale pour l’apprentissage de la natation et de l’acquisition de
l’aisance aquatique. Un dispositif à destination, en particulier, des très
jeunes enfants qui sont les principales victimes des accidents de noyade en
France. « Un quart des noyés ont moins de six ans, a expliqué
la ministre des Sports au quotidien Le
Parisien. Nous avons donc lancé le dispositif « Aisance aquatique »
qui permet aux enfants, dès la maternelle, de comprendre que leur corps flotte
naturellement et que c’est quand on se débat, que l’on panique, que l’on se
noie. »
Lors de
leur visite, Roxana Maracineanu et Adrien Tacquet ont rencontré des
professionnels de l’apprentissage de la natation qui aident les enfants de la
maison de quartier âgés de 8 et 12 ans via le dispositif « J’apprends à
nager » (stages d’apprentissage gratuits pour les enfants de 6 à 12 ans
des quartiers prioritaires de la Politique de la ville). Lors de cette visite,
Michel Bisson, président du Grand Paris Sud a pu leur présenter le projet Grand
Paris Sport. Grand Paris Sud est, précisons-le, l’un des acteurs majeurs en
matière de prévention de la noyade et du développement de l’aisance aquatique
au niveau national. En plus de la promotion de ce dispositif « Aisance
aquatique » destiné aux enfants non-nageurs de 6 ans, la ministre des Sports a aussi
fait part de son souhait de sensibiliser les seniors à ces problématiques. En
effet, les plus de 60 ans représentent un quart des noyés. Le dispositif
« Aisance aquatique » peut donc aussi les concerner, car être à
l’aise dans l’eau peut s’apprendre à tout âge. La pratique de la natation peut
en outre permettre de rester en bonne santé. Donc personne ne doit s’en priver.
YVELINES
Saint
-Arnoult-en-Yvelines et Ablis des petites villes de demain
L’État a retenu les communes de Saint
-Arnoult-en-Yvelines et d’Ablis dans le cadre du programme « petites villes de demain », encadré
par le ministère de la Cohésion des territoires.
Petite sœur du programme « Action cœur de ville » qui
avait ciblé 220 villes moyennes, le programme vise à revitaliser des villes de
moins de 20 000 habitants. Le budget alloué à ce projet est à hauteur de 3
milliards d’euros pour 1000 communes ou intercommunalités, prévu pour la durée
du mandat municipale, soit pendant 6 ans. Les communes seront toutes
sélectionnées d’ici la fin de l’année.
Le programme repose sur 3 piliers.
Premièrement, le soutient en ingénierie, afin d’accélérer la transition
écologique et développer des services de proximité. Puis, des opérations de financements
sur mesure, afin d’aider à la création de commerces, de logement sociaux et
d’espace de coworking. Enfin, dernier pilier, l’accès aux réseaux des
bénéficiaire du programme grâce au club Petites villes de demain « pour s’inspirer et oser sauter le pas
du projet de territoire. » indique le communiqué du ministère.
L’État soutient le projet et finance
le recrutement d’un chargé de mission pour permettre aux deux maires de Saint
-Arnoult-en-Yvelines et d’Ablis d’avoir les moyens de mettre en œuvre leurs
projets à hauteur de 75 %, avec l’appui de la communauté d’agglomération
Rambouillet Territoires, dans le but de « contrôlée la transition pour conserver leurs atouts de communes
rurales » explique Thomas Gourlan, adjoint au Maire de Rambouillet. « Cela est précieux pour nous »,
se réjouit Joëlle Jégat, maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines. « Il s’agira pour nous d’avoir recours à
quelqu’un d’expérimenté et de pouvoir y faire appel lorsque nous avons des
projets. Il nous aidera à les mettre en place. » La Maire de la
commune, souhaite faire de sa ville un lieu de tourisme, de culture, mais aussi
de disposer des structures de santé nécessaire pour ses habitants.
HAUTS-DE-SEINE
6e édition du Concours Made in
92 : qui sont les 10 lauréats ?
Chaque année, le concours
départemental Made in 92 sélectionne et met en lumière les plus
talentueux jeunes entrepreneurs des Hauts-de-Seine, qui participent fortement à
l’attractivité du territoire. Cette 6e édition du concours Made in 92, qui
s’est clôturé le 8 juillet dernier, à Boulogne-Billancourt,
« a attesté de la dynamique entrepreneuriale du département, des
spectaculaires initiatives de proximité et de la force de la communauté
entrepreneuriale des Hauts-de-Seine », se réjouissent les organisateurs.
Après plus de 560 candidatures,
42 demi-finalistes
ont présenté leur projet. 20 finalistes ont pitché, le 8 juillet
2021. Au final, le jury d’experts 2021 a remis 10 Prix,
assortis de dotations financières et de coachings pour un montant total de 40 000 euros.
Le palmarès
Le Grand Prix Made in 92, d’un
montant de 10 000 euros, a été attribué à Xavier Chouraqui, de
la société Haveagooday. Implantée à Boulogne-Billancourt, elle œuvre pour la
mise en place de service hôtelier au sein des immeubles de bureau.
Le Prix Création, d’un montant de
5 000 euros, a été
décerné à Muriel Rajaut Toury, de la société Les Belle Musettes. Située à
Boulogne-Billancourt, l’entreprise conçoit et commercialise des emballages
cadeaux écoresponsables et réutilisables à l’attention des entreprises ou des
particuliers.
Le Prix du Meilleur projet
étudiant, d’un montant de 5 000 euros, a
décoré Yacine Kabeche, de la société Circul’Egg, implantée à Antony, laquelle
valorise les coproduits de l’agro-industrie en les transformant en nouvelles
matières premières à forte valeur ajoutée pour d’autres filières.
Le Prix Green For Good, d’un
montant de 5 000 euros, a été attribué à Sid-Ahmed Chikh-Bled
et Basile Fernandez, de la société Kill Bills, implantée à Suresnes, qui permet
aux consommateurs d’obtenir leur ticket de caisse digital sur leur espace
bancaire grâce à leur carte de paiement.
Gilles Gosset et Alexandre
Spartalioglou, de la société Fair4B, située à Neuilly-sur-Seine, premier
service permettant aux entreprises d’intégrer sur leurs projets des startupers
et des entrepreneurs, ont reçu le Prix Transformation digitale, d’un montant de
5 000 euros.
Le Prix Croissance réussie, d’un
montant de 5 000 euros, a été décerné à Charlotte et Constance
Le Blan, d’Adaptia (Colombes), entreprise sociale et solidaire spécialisés dans
les conseils en adaptation des logements pour les personnes en perte
d’autonomie.
La société Fairbrics, implantée à
Clichy, utilise le CO2 comme brique élémentaire pour fabriquer des
fibres de polyester identique à celle utilisée aujourd’hui pour les marques qui
souhaitent réduire leur empreinte carbone. Benoit Illy, son président, a reçu
le Prix Challenge de l’innovation, d’un montant de 5 000 euros.
Le Prix du Public, d’un montant
de 5 000 euros, a été
attribué à Nathalie et Marin Gerrier du restaurant inclusif situé à
Levallois-Perret qui régale les cadres sur le temps du déjeuner. En 10 Saveurs est
une entreprise adaptée et emploie une majorité de salariés en situation de
handicap mental et/ou cognitif.
Le Prix Coup de Cœur
« Innovation Collaborative », d’un montant de 5 000 euros, a été
remis à Arthur Alba, de la société boulonnaise Streetco, laquelle contribue à
la réduction des inégalités en offrant à chacun la possibilité de se déplacer
librement et en sécurité. Depuis 2016, une application est développée, se
voulant être le premier GPS piéton dédié aux personnes handicapées, fragilisées
ou à mobilité réduite.
Le Mentorat Moovjee a été
attribué à Timothée Badie et Matthieu Henry, de la société Côquetelers. Située
à Colombes, Côquetelers est le 1er embouteilleur indépendant multi-catégorie
de spiritueux franc¸ais qui révolutionne le métier historique
d’embouteilleur indépendant issu du whisky/rhum.
Le prix de l’internaute a été
attribué à Thibault de Rochegonde, de la société Assolib, implantée à Sceaux.
Assolib aide les villes à dynamiser le tissu associatif avec des services clés
en main qui répondent aux attentes de leurs habitants, en facilitant la transition
numérique des associations locales.
Enfin, le prix du public, d’un
montant de 1 500 euros, a été décerné à Alexis Montcel, de la
société Happyporteur, implantée à Boulogne-Billancourt, qui propose un service
de livraison éthique, écologique et local destiné aux restaurateurs comme aux
commerçants et aux entreprises.
SEINE-SAINT-DENIS
Jacques
Witkowski, nouveau préfet de la Seine-Saint-Denis
Ce lundi 19 juillet, Jacques
Witkowski, nouveau préfet de la Seine-Saint-Denis a pris ses fonctions. Il
avait été nommé par décret par le président de la République, le 30 juin dernier.
Il succède à Georges-François
Leclerc, promu au poste de préfet des Hauts-de-France. Le nouveau préfet assurer
« arriver vierge de tout préjugé »
mais lucide, dans l’un des départements les plus pauvre de France : « Il faudrait être sourd et aveugle pour ne
pas avoir conscience des enjeux de ce département. » a-t-il déclaré lors de
sa prise de fonction. « Je souhaite un
État réactif. Un État qui relaie les dossiers le plus vite possible mais sans
précipitation. » Il insiste sur la « proximité
» qu’il souhaite nouer avec les élus et les habitants. « Je serai
beaucoup sur le terrain et je
souhaite que mes équipes aussi. »
Il arrive dans un département en
pleine mutation. Du fait que le département est au cœur des Jeux olympique de Paris
2024 par la présence d’infrastructure accueillant l’évènement, comme le village
olympique, les pavillons sportifs, ou bien le centre aquatique ainsi que le
village des médias, tous les deux construits spécialement pour l’occasion. De
même que le projet du Grand Paris qui bouleverse le territoire de la
Seine-Saint-Denis, particulièrement avec l’arrivée du métro qui va faciliter les
déplacements entre Paris et ce département.
Un autre sujet important pour le
préfet est celui de la vaccination : « on va démultiplier pendant l’été les opérations ciblées vers les
populations qui n’ont pas encore fait la démarche d’aller se faire vacciner.
Là, on entre dans une phase où il faut convaincre les plus jeunes »,
présente-t-il. Le but est de rattraper le retard de la vaccination, c’est-à-dire
mettre en place des opérations ciblées et augmenter l’offre vaccinale.
Ce militaire de formation, ancien
élève de l’Ecole spéciale militaire Saint-Cyr, est devenue sous-préfet en 1998 en
étant directeur du cabinet du préfet des Cotes d’Armor. Il a par la suite
occupé plusieurs postes dans les préfectures des territoires d’Outre-mer. Avant
d’arriver en Seine-Saint-Denis, il a été préfet de l’Hérault, pendant deux ans.