ESSONNE
La
ville de Saint-Chéron commémore le dernier Compagnon de la Libération
C’est
une page de l’Histoire de France qui se tourne. Ce samedi 16 octobre à 10h, la
ville de Saint-Chéron rend hommage à Hubert Germain, le dernier Compagnon de la
Libération, décédé à Paris le 12 octobre dernier, à l’âge de 101 ans.
Ce
héros de la guerre 39-45, l’un de ceux qui s’étaient levés en 1940 pour que la
France reste la France, a en effet été maire de Saint-Chéron entre 1953 et
1965, et fait partie de l’histoire de la commune. Pour rappel, Hubert Germain a
fait deux mandats consécutifs dans cette ville avant de devenir député gaulliste
de Paris entre 1962 et 1973, puis ministre sous la présidence de Georges
Pompidou.
Au
moment de la déclaration de guerre de 1939, Hubert Germain était en train de
préparer le concours de l’Ecole navale au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux.
Au vu des circonstances, il préfère alors embarquer pour l'Angleterre avec
trois camarades en juin 1940.
Puis,
devenu élève officier de marine, il étudie les alertes pendant la journée et la
nuit participe à la lutte contre les raids allemands.
Durant
son parcours de soldat, il s’est notamment distingué dans les combats de
Bir-Hakeim, du 27 mai au 11 juin 1942. Il est notamment cité à l'ordre de
l'armée pour ses qualités de leader et son courage, rappel le quotidien Midi
Libre.
A
la fin de l’année 1944, en Italie, il est également décoré de la Croix de la
Libération par le général de Gaulle.
Pour
Bernard Guidez, président de l'Union des Combattants de Saint-Chéron, Hubert
Germain a souhaité transmettre tout au long de sa vie : « le fait
d'être patriote, c'est-à-dire qu'il défendait son pays. Il ne
pouvait pas concevoir d'être sous le joug des nazis à l'époque et de subir. Il
faisait partie des gens qui vont jusqu'au sacrifice ultime. Aujourd'hui
malheureusement, ce sentiment n'existe plus beaucoup. Le dernier était sans doute
le sergent Blasco ».
En
reconnaissance de son parcours, en avril dernier, l’esplanade de la mairie de
Saint-Chéron avait d’ailleurs été renommée en l’honneur du dernier Compagnon de
la Libération.
« Est-ce
que je mérite un tel honneur ? », avait demandé très ému Hubert
Germain à Jocelyne Guidez, sénatrice et ancienne maire de Saint-Chéron.
Le
11 novembre prochain, aux Invalides, le président de la République présidera
une cérémonie d'inhumation en l’honneur de ce « grand homme » qui
sera ensuite enterré au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), haut
lieu de la Résistance.
SEINE-SAINT-DENIS
Déplacement
présidentiel sur le thème du sport
Le président
de la République, Emmanuel Macron, s'est rendu, ce jeudi, en Seine-Saint-Denis,
pour visiter les chantiers des infrastructures réalisés dans le cadre des Jeux
olympiques 2024, mais surtout pour aborder le thème du sport en général : « L'objectif n'est pas simplement d'avoir des
médailles, c'est de mettre le sport au cœur de la nation », a-t-il déclaré.
En début de semaine, l'Elysée avait indiqué que ce déplacement serait « l'occasion
de faire un point sur le déploiement des infrastructures sportives de proximité ».
Le chef de l'État en a profité pour visiter le nouveau City Stade de Tremblay
où il a rencontré des jeunes sportifs. Il s'est aussi entretenu avec
différentes fédérations, celle de basketball, de handball, de judo et de
tennis.
Deuxième
étape de cette visite, se rendre sur le chantier du Village olympique à Saint-Ouen-sur-Seine,
afin de faire « un point d'étape sur l'avancée du projet et de la bonne
réalisation des clauses de performances environnementales et sociales ».
Pour finir,
Emmanuel Macron s'est rendu au siège du Comité d'organisation des Jeux
olympiques et paralympiques (COJO), à Saint-Denis, pour remercier l'ensemble
des équipes qui travaille à la mise en place des Jeux olympiques et paralympiques.
Il était accompagné du Premier ministre Jean Castex, des ministres Jean-Michel
Blanquer (Education nationale et sports), Barbara Pompili (Transition
écologique), Elisabeth Borne (Travail), Roxana Maracineanu (Sports), Emmanuelle
Wargon (Logement) et Sophie Cluzel (Handicap),
Le président
a annoncé que le gouvernement allait mettre un « énorme coup d'accélérateur
» afin de « mettre le sport au cœur de la nation » d'ici les Jeux olympiques 2024 de Paris, via la
construction de 5 000 équipements de proximité. Pour cela un montant de 200
millions d'euros sera débloqué, dont la moitié devrait être investie en 2022.
VAL-D’OISE
Pontoise met en place le dispositif du « Permis
de louer »
La
municipalité de Pontoise a décidé de mettre en place le dispositif du « Permis
de louer » à compter du 25 octobre 2021, afin de lutter contre l'habitat
indigne. Issu de la loi ALUR (Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové), le « Permis
de louer » vise à garantir la sécurité et la santé des locataires. Il
consiste à astreindre à autorisation obligatoire, délivrée par la mairie, les
logements préalablement à toute location. Cette nouveauté s’adresse pour
commencer aux bâtiments situés dans neuf périmètres spécifiques définis par la
commune. Dans ces neuf aires, les propriétaires doivent accepter une visite de
contrôle de leur bien et remettre un dossier à la commune comprenant :
- Le
formulaire CERFA n° 15652-01
- Le projet
du contrat de bail type, le projet d'état des lieux, le mesurage de la
superficie habitable et photographies de chaque pièce.
- Le dossier
technique comprenant :
- Diagnostic
plomb pour toute construction antérieure à 1949, valable 6 ans,
- Diagnostic
de performance énergétique DPE, valable 10 ans,
- Diagnostic
amiante, validité illimité,
- État de
l'installation intérieure d'électricité et de gaz pour les installations de
plus de 15 ans,
- État de
servitudes « risques » et d'information sur les sols.
Après
réception des éléments, la mairie notifie sa réponse par courrier. Le service
Hygiène & Sécurité réalise la visite de contrôles. Ces derniers portent sur
la conformité à la réglementation en vigueur : présence d'une
pièce principale avec une surface minimum de 9m² avec une hauteur
sous-plafond de 2.20 m minimum ; présence d'ouvrants et leur état ainsi
que la suffisance de l'éclairement naturel ; état des installations
électriques et de gaz ; présence d'un système de ventilation efficace et
permanent ; absence d'humidité et de moisissure ; état général
des équipements (système de chauffage suffisant, alimentation en eau
potable, évacuation des eaux usées...) ; absence de risque pour la
sécurité des personnes (garde-corps, rambarde...) ; surface habitable minimum
(9m² pour une personne, 16m² pour 2 personnes, 16 + (nombre de personne
supplémentaire x 9)) ; etc.
Si le permis
de louer est accordé, il devra impérativement être joint au bail. Il reste
valable deux ans quand le logement n’est pas loué et doit être renouvelé pour
tout changement de locataire.
En cas de
non-respect du dispositif, des sanctions sont prévues. La location sans demande
de permis de louer expose le bailleur à une amende allant jusqu'à 5000 €.
En cas de récidive dans les trois ans, l’amende est portée à 15 000 €. La
location d’un logement ayant fait l’objet d’un refus d’autorisation est
passible d’une amende pouvant également atteindre 15 000 €. Les aides au
logement en Tiers Payant peuvent être suspendues pour une durée de 18 mois. Le produit
des amendes est reversé directement à l'Agence Nationale de l'Habitat
(ANAH).
VAL-DE-MARNE
Claire
Amadio-Dessalles reçoit le prix Jeune Talent pour les femmes et la science
Le
14 octobre dernier, la Fondation L'Oréal et l'Unesco ont récompensé Claire
Amadio-Dessalles, chercheuse originaire de Saint-Maur-des-Fossés.
Tous
les ans, cette fondation distingue 35 femmes scientifiques. Pour l’édition
2021, c’est Claire Amadio-Dessalles, doctorante au LadHyx, une unité mixte de
CNRS-Ecole Polytechnique, qui a été récompensée pour ses études sur les
cellules et leur réponse aux forces mécaniques.
« J’aime
l’idée de participer à la création d’une connaissance nouvelle et d’écrire une
ligne de plus dans la grande encyclopédie du savoir humain », a-t-elle
confié au magazine en ligne actu.fr.
Ses
recherches devraient permettre d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques pour
des pathologies comme les maladies neurodégénératives, telles qu’Alzheimer,
ainsi que des maladies pulmonaires et cardiaques.
Grâce
à ce prix, qu’elle a reçu avec une « grande fierté » la jeune
femme a également obtenu un financement, et bénéficiera d’une formation au
leadership. Claire Amadio-Dessalles espère que sa récompense pourra « permettre
à des femmes scientifiques de faire carrière, de changer le statu quo et de
mettre en avant les femmes scientifiques ».