ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en Île-de-France ! (94, 78, 93)

En bref en Île-de-France ! (94, 78, 93)
Publié le 22/08/2021 à 12:00

VAL-DE-MARNE

Au MAC VAL, une exposition multiforme de l’artiste Taysir Batniji autour de l’identité

 

Jusqu’au 9 janvier 2022, le MAC VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, propose la première exposition monographique muséale de l’artiste palestinien Taysir Batniji. Intitulée « Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse », elle réunit une sélection de plus de 50 œuvres produites ces 25 dernières années.

 

La rétrospective met en lumière les résonances entre chaque pièce, pensées dans un dialogue permanent avec l’histoire de l’art, la réalité historique, géographique et politique, depuis le point de vue singulier et intime de l’artiste.

 

« L’exposition assemble peintures, dessins, photographies, vidéos, installations, performances (de 1997 à 2021) en un vaste autoportrait. Elle propose une réflexion en acte autour de l’identité. Paraphrasant Georges Perec, le titre de l’exposition nous entraîne dans un espace mélancolique où l’arrachement et le déplacement sont moteurs », soulignent les deux commissaires de l’exposition, Julien Blanpied et Frank Lamy.

 

Ne privilégiant aucun support, le travail de Taysir Batniji tisse des liens entre l’espace intime et public. Il mène une réflexion sur les questions de déplacement, de souvenir, d’attachement, de disparition, d’absence, de frontière, d’exil, de trace… Son histoire personnelle, croisée avec l’actualité, éclaire les situations d’entre-deux culturel et géographique.

 

Première édition du concours d’écriture et de photographie du barreau des Hauts-de-Seine : la liberté mise à l’honneur

 



YVELINES

 Saint-Arnoult-en-Yvelines et Ablis, « petites villes de demain »


 

L’État a retenu les communes de Saint-Arnoult-en-Yvelines et d’Ablis dans le cadre du programme « Petites villes de demain » encadré par le ministère de la Cohésion des territoires.

 

Petit frère du programme « Action coeur de ville » qui avait ciblé 220 villes moyennes, il vise à revitaliser des villes de moins de 20 000 habitants.

Budget alloué à ce projet : trois milliards d’euros pour 1 000 communes ou intercommunalités, pour la durée du mandat municipal, soit pendant six ans.

 

Les communes seront toutes sélectionnées d’ici la fin de l’année.

 

Le programme repose sur trois piliers. Premièrement, le soutien en ingénierie, afin d’accélérer la transition écologique et de développer des services de proximité.

 

D’autre part, des opérations de financement sur mesure afin d’aider à la création de commerces, de logement sociaux et d’espace de coworking. Et enfin, dernier pilier, l’accès aux réseaux des bénéficiaires du programme grâce au club Petites villes de demain « pour s’inspirer et oser sauter le pas du projet de territoire » indique le communiqué du ministère.

 

L’État soutient le projet et finance le recrutement d’un chargé de mission pour permettre aux deux maires d’avoir les moyens de mettre en oeuvre leurs projets à hauteur de 75 %, avec l’appui de la communauté d’agglomération Rambouillet territoire dans le but de « contrôler la transition pour conserver leurs atouts de communes rurales », explique Thomas Gourlan, adjoint au Maire de Rambouillet.

 

« Cela est précieux pour nous », se réjouit Joëlle Jégat, maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines. « Il s’agira pour nous d’avoir recours à quelqu’un d’expérimenté et de pouvoir y faire appel lorsque nous avons des projets. Il nous aidera à les mettre en place. » La maire de Saint-Arnoult voudrait faire de sa ville un lieu de tourisme et de culture, et disposer des structures de santé nécessaires pour ses habitants.

 



 

SEINE-SAINT-DENIS

Collecte de voix pour créer une œuvre participative pour les Jeux olympiques de Paris

 

Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris, Ensemble vocal Sequenza 9.3 souhaite créer une grande œuvre musicale participative afin de mettre en lumière le patrimoine musical des habitants de la Seine-Saint-Denis.

 

Le but est donc de créer une œuvre musicale participative sous le signe de l’universel et du dialogue. Une collecte de chants se déroulera par un atelier de pratique vocale « chantons ensemble » mais aussi par des dons de chants. « Ce territoire, aux multiples cultures, au foisonnement des esthétiques, constitue un véritable archipel  de styles musicaux. Il représente pour moi une source majeure de potentialités artistiques. Ses habitants portent la promesse d’une polyphonie universelle à l’infinie diversité. […] Créons une mosaïque sonore, riche et variée, ambitieuse et festive, à la fois gardienne des identités culturelles mais aussi prometteuse dans son métissage, par ses  ressources infinies de créativité », invite Catherine Simonpietri, directrice artistique de Sequenza 9.3

 

Des compositeurs seront chargés de créer des mélodies à partir de tous les différents sons et enregistrement recueillis. « Afin de faire entendre, par le prisme de notre sensibilité aux ondes sonores, la diversité et la richesse du département de Seine- Saint-Denis. […] Le grain de leur voix tout autant que la sincérité de leur parole, seront les matières brutes que tout visiteur pourra consulter en ligne, et dont plusieurs artistes vont s’emparer pour tenter de les mêler dans trois fresques sonores appelées célébrations » explique Laurent Durupt, compositeur. Il sera accompagné par un comité scientifique et des partenaires référents de territoire comme des sociologues, linguiste, politologue, etc… pour mener ce projet à bien.

 

Les musiques seront présentées, dans un premier temps, à l’été 2022, dans le cadre des olympiades culturelles, qui consistent en une série d’événements se déroulant

sur quatre ans en attendant les JO, afin de mettre en lien le sport et l’art. Enfin, l’oeuvre participative sera interprétée dans plusieurs lieux emblématiques des Jeux olympiques de Paris tout au long de l’événement sportif. Ensemble vocal Sequenza est soutenu par le département Seine-Saint-Denis et par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France (DRAC) et par la ville de Pantin. La SACEM contribue également à son financement.

 

Le projet cherche encore des partenaires financiers.


0 commentaire
Poster

Nos derniers articles