Dans le cadre
des mesures exceptionnelles mises en œuvre pour faire face à la crise
sanitaire, l’UNAPL s’était mobilisée afin que tous professionnels libéraux qui se
trouvent dans l’impossibilité de poursuivre leur activité, qui doivent garder
leurs enfants à leur domicile ou sont définis comme vulnérables au regard de
l’épidémie, puissent bénéficier d’indemnités journalières comme les autres
indépendants.
Au même titre,
l’ACE (Avocats Conseils d’Entreprises) et le Conseil national des barreaux (CNB), à deux reprises, avaitent eux aussi alerté le gouvernement, sur le traitement inégalitaire dont faisait objet les
avocats parents qui ne pouvaient prétendre au bénéfice des indemnités
journalières instaurées à l’occasion de la crise du COVID-19 et qui prévoyait,
notamment, le versement d’indemnités journalières aux travailleurs indépendants
qui doivent assurer la garde d’un enfant de moins de 16 ans sans l’application
du délai de carence et hors conditions d’ouverture de droits.
Avec
l’impulsion de la Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF), le
gouvernement a entendu leurs revendications. Par un courrier adressé aux
directeurs de la caisse nationale et des caisses primaires d’assurance maladie,
le ministre de la Santé, Olivier VERAN, déclare ouvrir désormais la possibilité
de verser des indemnités journalières forfaitaires aux assurés
relevant des professions libérales qui doivent garder à domicile leur enfant de moins de 16 ans ou leur enfant
handicapé du fait de la fermeture de sa structure ou de son établissement
d’accueil et qui se trouvent dans l’impossibilité de continuer à travailler.
« Cette mesure est applicable pour les
arrêts de travail à compter du 12 mars 2020 et le versement de ces
indemnités s’applique au premier jour de l’arrêt de l’activité » formule l’UNAPL qui précise que les professionnels
libéraux de santé « ne sont pas
ciblés par cette disposition, car une
mesure dérogatoire, contrairement aux autres professionnels libéraux, les
incluait déjà dans ce dispositif d’indemnités journalières ».
« Le versement d’indemnités journalières pour
tous les professionnels libéraux était une absolue nécessité. L’UNAPL avait
alerté très tôt le Gouvernement sur ce sujet. Cette décision de bon sens va
soulager de nombreux professionnels en difficulté. » a déclaré Michel
Picon, président de l’UNAPL.
De
son coté, l’ACE se réjouit de cette avancé qu’elle qualifie de « juste et attendue de tous ».