La 11e cérémonie de
remise du Diplôme d’Expertise Comptable (DEC) et du Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Commissaires Aux
Comptes (CAFCAC) s’est tenue
le 2 juillet dernier au
Zénith de Paris-la Villette. Une soirée festive qui a réuni plus de 960
diplômés des sessions 2019-2020.
L’an dernier, à
cause de la pandémie, les experts-comptables et les commissaires aux comptes n’avaient
pas été en mesure d’accueillir et de mettre à l’honneur comme il se doit leurs
tout nouveaux pairs. La cérémonie de remise de diplômes d’expertise comptable
et de commissariat aux comptes pour les élèves des sessions 2019-2020 n’avait
en effet pas pu être organisée. Voilà qui est chose faite.
Au début du mois
de juillet, 960 étudiants ont enfin reçu leur précieux sésame lors d’une soirée
mémorable – dans la salle mythique du Zénith de Paris – retransmise en direct pour
permettre aux familles de suivre l’événement.
Au programme :
festivités, humour et divertissement. L’animation de cette 11e cérémonie
de remise de diplômes a été assurée par le journaliste Gaby Olmeta, tandis que
deux invités spéciaux ont fait leur show : l’orchestre les Gréements de
fortune et l’humoriste Vérino.
Lionel Canesi,
président de l’Ordre des experts-comptables, a présenté ses félicitations aux
nouveaux entrants dans la profession : « Quel bonheur d’être ici !, s’est-il réjoui, [ce] diplôme, c’est le passeport pour l’exercice d’une profession
dont chacun ici doit être fier. Et vous avez été les témoins et les acteurs d’une
série de victoires récentes (…). Encore bienvenue dans la grande famille des
experts-comptables de France ! »
"Je leur conseille d'être fiers"
Interrogé en
aparté, celui-ci a ajouté quelques recommandations : « Ils rentrent dans une profession
passionnante, une profession d’avenir. Je leur conseille d’être fiers d’être experts-comptables
et d’exercer leur métier avec passion et dynamisme ».
Cette 11e
remise de diplômes a également fait la fierté des différents présidents de la
profession.
Ainsi, Jacques
Maureau, président de la Commission Formation, s’est délecté de la reprise de
cette « tradition » [l’organisation
d’une cérémonie, ndlr] qu’il a suivie avec « grand plaisir ».
Charles Basset,
président du comité Attractivité, a de son côté averti les jeunes
diplômés : « c’est à la fois la
fin d’un long parcours, mais c’est aussi là où tout commence réellement ».
Pour sa part, Yannick
Ollivier, président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes
(CNCC), a vanté les qualités de sa profession, « un métier riche de diversité, riche
de l’accompagnement qu’ils vont pouvoir
apporter auprès de leurs clients et leurs contacts » a-t-il assuré.
Même son de cloche
du côté de François Merlet, président du Club des Jeunes Experts-comptables et Commissaires aux comptes (CJEC) :
« voilà le début d’une nouvelle
aventure, une aventure qui va nous emmener pendant de superbes années, des
années riches professionnellement, riches en échanges, riches en rencontres »
a-t-il promis.
Bref, une
cérémonie réussie qui donne le coup d’envoi à une nouvelle génération prête à
réussir une carrière tant attendue, comme l’a assuré un tout jeune
diplômé : « c’est
l’aboutissement d’un travail qui est quand même assez fastidieux, ce n’est pas
un diplôme évident, mais en se donnant les moyens, on arrive au bout et cela
nous ouvre énormément de possibilités dans le monde du travail »
a-t-il affirmé.
Certains ont même
été récompensés au-delà de leurs attentes.
Julien Royer, diplômé
1er prix CSO 2020, était aux anges : « recevoir le prix du meilleur mémoire, c’est
incroyable et extraordinaire ! » s’est-il exclamé.
De même que Lenaig
Le Bourdonnec, Prix mentions 2020 : « le fait de l’avoir [le diplôme, ndlr] est une concrétisation, un moment d’euphorie ! »
a-t-elle témoigné.
« Entourez-vous des bonnes personnes et
surtout échangez et sortez de vos cabinets ! » leur a enfin
enjoint Adrien Decoster, président de l’Association
Nationale des Experts-comptables et Commissaires aux comptes Stagiaires (ANECS).
Pas question en effet pour ces jeunes professionnels de cultiver l’entre-soi,
de se reposer sur leurs connaissances actuelles, car la réalité du monde du
travail est souvent bien loin de la théorie.
Maria-Angélica
Bailly