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VAL-D’OISE
À
Cergy, tous mobilisés pour les droits des femmes
Pour
le maire de Cergy Jean-Paul Jeandon « la cause des femmes vaut plus
qu’une journée par an ». N’empêche que le 8 mars, la Journée
internationale des droits des femmes reste l’occasion de mettre un coup de
projecteurs sur l’égalité femmes/hommes, en faisant le point sur les actions
menées, mais aussi pour éveiller les consciences sur cette grande cause
nationale.
Ainsi,
durant quelques jours, de nombreux événements (expositions, conférences,
spectacles, actions de sensibilisation, village santé, vide-dressing solidaire.)
seront organisés à Cergy.
Le
8 mars, à l’Hôtel de ville, les professionnels de santé seront présents au
Village santé pour informer et sensibiliser la population (prévention et
dépistages du diabète, des cancers, du VIH/hépatite C, santé mentale,
santé sexuelle…).
Ce
même jour, le spectacle #Metoo, proposé par l’association Du côté des Femmes,
sera présenté à l’Espace Saint-Louis (13, boulevard de l'Hautil).
Le
10 mars, Brigitte Rovere, professeure en philosophie, interviendra lors d’une
conférence intitulée « La femme
est-elle un homme comme les autres ? », proposée gratuitement à la
médiathèque de l’Horloge (49, rue de l'Abondance), à 20h.
Toujours
à la médiathèque, vous avez jusqu’au 12 mars pour vous plonger dans la BD Saison
des Roses de Chloé Wary, à travers une exposition qui conjugue
ses dessins et les photographies de Lionel Pagès sur les footballeuses
de Cergy-Pontoise.
Enfin,
jusqu’au 13 mars, deux expositions sont à découvrir : la première, Dé-ranger le genre, présentée au Visages
du Monde, vise à déconstruire les stéréotypes de genre ; la seconde, Asiatiques et singulières, exposée
devant Le Carreau (3-4, rue aux Herbes) et dans la maison de quartier Axe
Majeur-Horloge (2, avenue du Jour), propose une série de portraits de femmes,
réalisés en partenariat avec l’association Passerelle France Vietnam.
Plus d’informations sur le site : https://www.cergy.fr/notre-ville/rester-informe/actualites/mobilisons-nous-pour-les-droits-des-femmes-8913/
SEINE-SAINT-DENIS
En mars,
les femmes artistes sont à l’honneur à la Fondation Fiminco
Comme
mars est le mois de la Journée des droits des femmes, la Fondation Fiminco a
décidé d’organiser, en collaboration avec Des Mots et Des Arts, un cycle de
conférences pour partir à la découverte de quatre femmes artistes : Vivian
Maier, Diane Arbus, Berthe Morisot et Tamara de Lempicka. Chaque samedi du
mois, l’une d’entre elles sera mise à l’honneur.
La
première conférence du 5 mars portera sur le travail de Vivian Maier, nounou
devenue photographe. Son œuvre a été découverte à la fin de sa vie, les
négatifs de ses photos ont été retrouvés dans un garde-meuble par des
collectionneurs d’art qui vont les rendre publics. C’est un véritable
témoignage sociologique, son histoire et ses milliers de clichés offrent des
portraits anonymes de l’Amérique des années 1950.
Le
samedi d’après, c’est sur l’œuvre de Diane Arbus, photographe qui capture et
imprime sur papier glacé l’étrange et le marginal, que sera mis un coup de
projecteur. Ses portraits urbains de l’Amérique des années 60 plongent le
spectateur dans une réalité parfois difficile et frontale, les amenant à
questionner leur propre réalité.
Puis,
le samedi 19 mars, la conférence sera dédiée à Berthe Morisot cofondatrice et
doyenne du mouvement impressionniste. Ses tableaux dévoilent l’intimité des
intérieurs bourgeois de la fin du XIXe siècle et ont
durablement marqué son époque.
Pour
clore ce cycle de conférences, nous nous intéresserons aux travaux de Tamara de
Lempicka, artiste peintre décrivant avec justesse les femmes des milieux
mondains durant les Années Folles. Dans son œuvre, l’artiste ouvre les portes
des Coffee Society, ancêtre de la Jet Set. L’occasion de mieux découvrir cette
artiste moderne, pionnière du star-system.
Calendrier des conférences :
Samedi
5 mars 2022, à 15 h 00 : À la recherche de Vivian Maier
Samedi
12 mars 2022, à 15 h 00 : Diane Arbus : Photographier l’étrange
Samedi
19 mars 2022, à 15 h 00 : Berthe Morisot, une femme impressionniste
Samedi
26 mars 2022, à 15 h 00 : Tamara de Lempicka, icône de l’art déco
Entrée
libre, tous publics, sur réservation sur le site Explore Paris.
Plus
d’informations sur le site www.fondationfiminco.com
HAUTS-DE-SEINE
Lancement du pôle national consacré aux crimes sériels ou non élucidés à Nanterre
Le 28 février dernier a marqué le lancement, à Nanterre, du nouveau pôle judiciaire dédié aux affaires non élucidées et aux crimes en série. Attendue depuis de longues années par les familles de victimes et leurs avocats, cette création s’inscrivant dans la loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire entend « concentrer les efforts » autour des affaires non élucidés, dit « cold cases ». « Il va notamment permettre de faire des liens entre les procédures complexes ou non élucidées disséminées sur le territoire national, de créer un point de contact unique pour l'entraide judiciaire européenne et internationale concernant ces crimes », promet le ministère de la Justice.
Pour que ces faits ne restent pas impunis
« Pour les victimes, pour les familles, ces vieux dossiers, ce sont des souffrances toujours vives et, à mesure que le temps passe, elles peuvent avoir le sentiment, au fond, qu’on n’y arrivera plus. Le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l’élucidation d’une affaire. Ce pôle doit permettre à ces dossiers de rester vivants judiciairement et d’offrir une réponse aux victimes » a déclaré le garde des Sceaux. Aussi, ce pôle, inédit en France, entend apporter une réponse à ces affaires non-élucidées.
Trois magistrats instructeurs spécialisés, coordonnés par la première vice-présidente, la magistrate Sabine Kheris, un vice-procureur, trois greffiers, un assistant spécialisé, un juriste assistant et deux officiers de police judiciaire composeront cette équipe « détachée à 100 % sur ces dossiers », précise le ministère.
Ce département va traiter les affaires non élucidées après dix-huit mois d’investigations infructueuses. Les victimes pourront solliciter l’avis du parquet pour que leur affaire – ou leurs affaires s’il y a plusieurs familles concernées – soient transmises à ce pôle.
Le ministère fait également savoir que « Les empreintes génétiques des victimes de ces crimes non élucidés, ou, avec leur accord, des membres de leurs familles, pourront être inscrites au FNAEG (Fichier national des empreintes génétiques), afin qu’elles y soient conservées aux fins de comparaisons ultérieures notamment dans le cadre de faits sériels. »
Aujourd’hui, on dénombre en France 173 crimes non élucidés pour lesquels la justice est saisie et 68 procédures susceptibles de viser des crimes sériels, soit au total 241 dossiers.
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