Installée depuis début
octobre au domaine de Grosbois, à cheval sur les communes de Boissy-Saint-Léger
et Marolles-en-Brie, l’unité composée de cinq jeunes cheveux qui vise à « renforcer
le dispositif global de sécurité » sur le territoire, a été inaugurée
ce 6 novembre par la préfète du département.
« Après trois années
de travail sous l’impulsion de mes services et avec l’appui de l’unité équestre
de la Seine-Saint-Denis », la brigade équestre de la police municipale
du Val-de-Marne a finalement pu être déployée sur le territoire, s’est réjoui
la préfète du Val-de-Marne, Sophie Thibault.
En circulation depuis
plusieurs semaines, la brigade a été officiellement inaugurée le 6 novembre au
domaine de Grosbois, situé à cheval sur les communes de Boissy-Saint-Léger et de
Marolles-en-Brie, où a été installée la brigade équine début octobre.
La police municipale du
département compte désormais cinq jeunes cheveux de race Selle Français et Cob
Normand dans les rangs de la brigade équestre, et onze cavaliers, dont un chef
d’unité et un adjoint, est-il précisé dans le dossier de presse. Coût de
l’investissement : 230 000 euros, auxquels s’ajoutent 60 000
euros de frais de fonctionnement, entièrement à la charge de l’État.
Des chevaux pour renforcer le
lien police population
Pour la préfète du
Val-de-Marne, « ces chevaux sont un atout majeur dans la lutte contre
la délinquance, [pouvant] évoluer dans des zones difficiles d’accès aux piétons
et aux véhicules ». En outre, selon Sophie Thibault, « leur
stature imposante revêt en outre un aspect dissuasif. Dans certaines situations
de maintien de l’ordre, la présence de quatre chevaux peut s’avérer aussi
efficace que plusieurs dizaines d’effectifs. »
Et si la brigade vise à « renforcer
le dispositif global de sécurité dans [le] département », la préfète
estime également que le cheval, de par son « image rassurante,
concourra à renforcer le lien police population, un des objectifs majeur du
plan départemental de prévention de la délinquance 2021-2024 ».
La police municipale montée
comme soutien à la police judicaire
Pour lutter contre la
délinquance, les onze cavaliers se relayeront dans les rues du département. Ils
auront notamment pour mission de sécuriser des grands espaces boisés urbains et
péri urbains, ainsi que les zones résidentielles et les centres-villes. La
brigade pourra également intervenir dans le cadre de la police de
l’environnement ou encore assister les services judiciaires pour rechercher des
personnes disparues ou en fuite dans les lieux inaccessibles aux véhicules.
Afin d’être parés aux missions
sur le terrain qui incombent à la police municipale, les équidés bénéficient
d’une formation complémentaire, précise le département, afin d’intervenir dans
le cadre de rodéos sauvages par exemple. Jusqu’à deux patrouilles par jour
pourront être déployées dans le département.