Parce que « ce sujet
est une préoccupation pour tous », la nouvelle présidente du Conseil
Julie Couturier a appelé à ce que la prochaine journée du droit porte pour la
deuxième année consécutive sur le thème du harcèlement dans les écoles.
Sur la question du
harcèlement scolaire, le Conseil national des barreaux entend bien continuer à faire
bouger les lignes.
Alors que Nicole Belloubet,
nouvelle ministre de l’Éducation, a annoncé lors d’un déplacement dans un
collège à Reims ce 12 février, la mise en place d’un baromètre annuel pour mesurer
et identifier les établissements et classes où des situations de harcèlement
sont rapportées, la présidente de l’institution représentative des avocats
Julie Couturier, a indiqué vouloir « ériger le harcèlement comme grande
cause du CNB cette année ».
À ce titre, la présidente propose
au ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué de ce jour, « de
réitérer la prochaine journée du droit sur le thème du harcèlement, tant ce
sujet et une préoccupation pour tous ».
En effet, « de
nombreux élèves méconnaissent leurs droits », c’est pourquoi consacrer
cette nouvelle journée du droit dans les collèges est primordial pour le CNB, à
l’heure où, comme l’a annoncé la nouvelle ministre de l’Éducation, « plus
d’un élève par classe en moyenne subit du harcèlement ».
Le 4 octobre dernier, la
journée du droit, qui a donc porté sur le harcèlement et la discrimination, a
été l’occasion pour les avocats de sensibiliser plus de 15 000 élèves dans
différentes classes de niveau sur ces sujets pendant deux heures, en répondant
à toutes leurs questions et en définissant concrètement ces termes. Un moment
propice qui a permis d’établir un « échange constructif »
selon les dires d’une avocate en droit du travail intervenue dans ce cadre.
En parallèle, « les
avocats agissent en droit contre toutes formes de brimades, de surcroit auprès
des plus jeunes, des plus vulnérables, [et] soutiennent également les parents
dans leur quête de justice pour leurs enfants », précise Julie
Couturier qui ajoute qu’il « est primordial de former les élèves mais
également d’outiller le corps enseignant quant aux dispositifs qui existent
pour éviter les drames ».