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Rencontre avec Alexandre Zana, fondateur de Matha.io et sa plateforme de e-learning dédiée aux entrepreneurs

Rencontre avec Alexandre Zana, fondateur de Matha.io et sa plateforme de e-learning dédiée aux entrepreneurs
Publié le 20/05/2021 à 16:53

Véritable geek, comme il se décrit lui-même, Alexandre Zana est aussi entrepreneur dans l’âme. C’est pour soutenir ses pairs dans leur projet entrepreneurial qu’il a fondé Matha.io, anciennement Coding Days, et son outil de e-learning. Une plateforme qu’il a voulue « interactive, avec une pédagogie innovante, de la mise en pratique, de la « gamification », qui promet à ses utilisateur.ices.s un vrai engagement dans l’apprentissage et une véritable acquisition de compétences. » Entretien.

 

Pouvez-vous vous présenter ? Quel a été votre parcours avant de devenir CEO ?


Je suis un grand geek, passionné de code et de marketing digital.


Hyperactif de nature, je ne tenais pas bien en place sur les bancs de l’école traditionnelle et j’ai eu un parcours jusqu’au Bac pas très agréable. La suite est plutôt classique : des études en commerce, qui m’ont permis d’avoir du temps pour moi, pour me former en autonomie sur le développement web. En 2015, je pars à Londres pour me perfectionner sur le code via un bootcamp animé par la Makers Academy. Je me découvre une passion pour le code, et la façon de l’apprendre : par du concret, du test, par l’apprentissage en autonomie et les pairs (“peer learning”). En résumé : apprendre en faisant et en se formant soi-même. L’ambiance est incroyable, l’apprentissage en continu.


Chaque jour, de nouveaux élèves me demandent de l’aide. Les fondateurs me demandent de créer un cours de deux jours pour préparer les futurs « Makers » à leur aventure, et m’embauchent comme développeur.

 

 

Quand avez-vous débuté votre aventure entrepreneuriale ?

 

De retour en France en 2017, je crée, avec la bénédiction de la Makers Academy, la formation Coding Dayset : un week-end pour comprendre le code. 


L’objectif est non pas devenir développeur.se, mais compreneur.se” du web. La formation a un succès fou, tant chez les particulier.e.s que les professionnel.le.s ; tout le monde veut comprendre comment marche le code !


Les cadres de grands groupes qui assistent aux Coding Days nous recommandent autour d’eux/elles, et nous demandent des formations en plus ; nous enrichissons alors notre éventail de formation à tous les sujets web : marketing digital, expérience utilisateur/interface utilisateur, automatisation, outils collaboratifs, data, tracking et gestion des données, Blockchain... Des formations sur-mesure, co-conçues avec nos client.e.s pour répondre aux mieux à leurs problématiques. Résultat de l'année 2019 : une courbe de 110% et plus de 1000 nouvelles personnes formées.


Les entreprises que l’on forme, des TPE aux grands groupes du CAC40, nous demandent alors d’aller plus loin dans notre accompagnement. Nous créons un nouveau service : le Conseil, sous forme de formations-actions, pour créer avec elles des campagnes d’acquisition client en ligne, grâce au marketing digital. Coding Days est alors organisme de formation et agence de conseil.

 


Comment vous est venue l’idée de créer votre plateforme Entrepreneurs ?


En mars 2020, la Covid 19 arrive en France. Comme toutes les entreprises, nous devons repenser toute notre organisation et business model. Et d’une certaine façon : tant mieux. Car j’avais en réalité un projet en tête depuis un bon moment : créer LA plateforme de e-learning pour monter en compétences sur le digital. Mais pas un simple catalogue de vidéos Youtube ! Et encore moins un hébergeur de PDF de 50 pages par thématique. Non : une plateforme interactive, avec une pédagogie innovante, de la mise en pratique, de la « gamification » (utilisation du jeu), qui promet à ses utilisateur.ices.s un vrai engagement dans l’apprentissage et une véritable acquisition de compétences.


Toute notre équipe pédagogique transforme alors nos contenus en format e-learning interactifNotre CTO (directeur des nouvelles technologies), Florian, développe avec son équipe toute la plateforme, avec des fonctionnalités de plus en plus riches tous les jours, pour améliorer l’expérience des utilisateur.ices.s et leur assurer un apprentissage actif et ludique.


Nos formations sont axées sur deux univers : le marketing digital/growth hacking, et le développement / design web.


Nous testons de nombreux formats mixant e-learning et mentorat en visio, créons des process pour assurer des formations autant (voire plus) qualitatives que nous le faisions en présentiel. Nous mettons en place très vite des systèmes de notation et remarques sur chaque leçon, et passons au peigne fin chaque retour utilisateur.ice.


En un an, nous comprenons que nous souhaitons nous focaliser sur les entrepreneur.se.s. Parce que c’est à eux/elles que profitent le plus nos formations. Ce sont les entrepreneur.se.s qui les mettent en application le plus rapidement, et ce sont eux/elles sur qui les résultats sont les plus significatifs :  en quelques semaines, des ventes réalisées, des offres testées et affinées directement sur le marché, une notoriété grimpant en flèche


Nous prenons alors la décision (difficile) de n’accepter plus aucun.e autre client.e que les entrepreneur.se.s et personnes en reconversion, et de développer toutes nos formations en ligne selon leurs besoins.

 

Quels contenus proposez-vous ? Et quelles sont les « spécificités » de votre plateforme ?


Nous avons noué des partenariats avec des grands noms de l’entrepreneuriat (Maddyness, Dropcontact, Affilae, AdYouNeed, III Financements, Incitiz) pour créer avec eux 18 nouvelles formations afin de compléter notre offre sur l’entrepreneuriat : juridique, finances, comptabilité, organisation, administratif, avec pour objectif que les créateur.ice.s d’entreprise retrouvent toutes les ressources dont ils ont besoin à un seul endroit. La plateforme propose en outre des réductions sur plus de 350 outils pour lancer son entreprise.


Par ailleurs, puisque nous avons compris que les entrepreneur.se.s ont besoin d’un parcours pour les aider à avancer quotidiennement sur leurs objectifs, nous avons développé un parcours interactif, avec les formations à faire étape par étape pour avancer sur son projet.


Nous savons aussi grâce à notre expérience avec eux/elles que l’accompagnement est clé : se lancer dans l’entrepreneuriat, seul.e, coincé.e chez soi, à tenter d’apprendre en ligne et de mettre en application ces nouveaux apprentissages, c’est quasi mission impossible. Nous avons ainsi renforcé notre accompagnement, pour proposer des heures de mentorat individuelles, en visio, aux moments où ils/elles le souhaitent, et avec les mentors de leur choix. Avec des mentors expert.e.s sur leur sujet, disponibles, bienveillant.e.s, qui suivent le projet de l’entrepreneur de A à Z.


Matha a également mis en place des QCM et des exercices applicables directement au projet de l’utilisateur.ice, exercices qui sont corrigés manuellement par nos mentors.



« Entreprendre, c’est un engagement de soi énorme. En revanche, on fait ce que l’on aime, et on sait pourquoi on le fait. »



Elle donne par ailleurs accès à La Tribu de Matha, une communauté en ligne sur Discord réunissant plus de 1500 entrepreneur.se.s et mentors, disponibles 24h/24, 7j/7 pour répondre aux questions des membres, leur faire des retours sur leurs idées, créer des opportunités commerciales et booster leurs activités respectives.


En outre, chaque leçon est évaluée par les utilisateur.ices sur 3 critères : l’accessibilité, l’utilité et l’exhaustivité. Chaque retour (note + feedback écrit) est pris en compte pour améliorer les leçons. Ces dernières sont continuellement mises à jour, en fonction des retours, donc, mais aussi de la mise à jour des outils/pratiques recommandés.


Tout récemment, nous avons donc dû nous rendre à l’évidence : le nom de notre entreprise n'avait plus tellement de rapport avec son contenu. Coding Days est devenu, cette année, Matha, diminutif de Mathaíno, en grec, ce qui signifie « j’apprends  ».

 


Quels profils en particulier visez-vous ? Par quels biais essayez-vous de les atteindre ?


Nous visons tous les entrepreneur.euses, qu’ils/elles aient le statut juridique ou non.


Nous misons essentiellement sur une stratégie de contenus gratuits (inbound marketing), comme les webinars-sandwichs - des micro-formations participatives d'une heure, sur la pause déjeuner, pour découvrir nos formations - ou notre blog, sur lequel nous postons des nouveaux articles toutes les semaines pour découvrir nos meilleurs outils et astuces ; car nous savons que c’est en donnant accès à un aperçu de la qualité de nos formations que nous convainquons nos cibles.


Nous nous appuyons également beaucoup sur la satisfaction et le referral (une technique qui fait en sorte que les clients deviennent des ambassadeurs), puisque les personnes qui suivent nos formations nous recommandent auprès de leur entourage d’entrepreneurs.


Pour toucher de nouvelles personnes, nous réalisons également à moindre mesure des campagnes en « paid » pour faire notre promotion : SEA (pour Search Engine Advertizing, soit du référencement payant), SMA (pour Social Media Advertising, donc des publicités sur les réseaux sociaux), influenceurs, affiliation, backlinks (liens externes pointant vers une page web) et des campagnes de prospection sur LinkedIn ou par email.


Enfin, nous misons beaucoup sur notre stratégie d’onboarding, c’est-à-dire le processus d’interaction avec les visiteurs, car nous savons qu’au moment où l’utilisateur.ice aura testé la plateforme, il/elle sera séduit.e et s’engagera sur l’abonnement payant. Nous offrons donc un essai gratuit à l’intégralité de la plateforme pendant 3 jours (sans engagement), ainsi que 30 minutes d’onboarding offert avec moi et d’onboarding sur la plateforme et par email.



Comment expliquez-vous que l’envie d’entreprendre soit toujours aussi forte en dépit de la crise ?


Je pense même que l’envie d’entreprendre est plus forte depuis la crise. Cette année a été une année très forte psychologiquement pour chacun.e de nous. Une année passée majoritairement chez nous, seul.e ou entouré.e de quelques proches. Une année pendant laquelle on s’est moins divertis, voire carrément ennuyés par moment.


Mais l’ennui et la solitude peuvent être très bénéfiques pour les humains. Car ils nous permettent l’introspection : qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Qu’est-ce qui m’anime ? Qu’est-ce qui a du sens ? Voire même, pour les plus philosophes : quelle est ma mission sur Terre ?


Je dis ça en souriant, mais je le pense vraiment. Beaucoup de personnes se sont aperçues que leur travail n’avait aucun sens pour elles. Que leur santé et celle de leur proche, leur bien-être, étaient plus importants que tout. Mais aussi que leur travail pourrait être plus stimulant et épanouissant.


Et évidemment, on s’est aussi rendu compte plus que jamais qu’il suffisait d’une crise pour mettre en péril des millions d’emplois ; or, en tant que salarié.e, nous sommes dépendant.e.s de la stabilité économique de notre entreprise.


En étant entrepreneur.ses, oui on se met en danger. Entreprendre, c’est un engagement de soi énorme, tant sur le plan financier que psychologique. En revanche, on fait ce que l’on aime, et on sait pourquoi on le fait. On est dépendant.e de personne. En se recentrant sur elles, grâce/à cause de cette crise, de nombreuses personnes se sont enfin écoutées et se sont donné le courage de faire ce qu’elles rêvaient depuis parfois très longtemps : entreprendre.

 

Dans quels domaines en particulier souhaite-t-on le plus entreprendre en 2021 ?


Ce ne sont finalement pas tant les domaines, car les entrepreneur.ses qu’on accompagne ont des projets tous plus différents les uns que les autres : conseil aux entreprises, commercialisation de nouveaux produits, bien-être... En revanche, les compétences les plus recherchées sont bien la vision et les méthodes de « growth hacking » : comment acquérir de nouveaux clients en ligne (comprendre tous les canaux existants et leur spécificité, leur technicité - car oui, le marketing digital, c’est technique - le copywriting, prospecter autrement), comment entreprendre de façon itérative (tester son offre directement sur le marché, pour pouvoir l’améliorer au fur et à mesure), comment analyser et comprendre la performance de ses actions et utiliser la donnée comme véritable outil décisionnel.


Enfin, c’est la dimension éthique qui est de plus en plus présente dans la démarche entrepreneuriale : l’écologie, le bien-être, l’accès à la culture, à l’éducation, l’inclusivité, etc. ne sont plus que des valeurs personnelles, mais réellement le cœur de l’activité et la mission de beaucoup d’entrepreneurs que l’on accompagne.


« La méthode des “petits pas” fait souvent aller beaucoup plus loin et vite que de vouloir brûler les étapes, pour finalement tout recommencer à zéro ».


Concernant l’inclusivité, nous avons particulièrement à cœur d’accompagner les entrepreneur.ses dont le projet a un impact positif sur cette question, car il s’agit également d’une valeur qui nous est chère. L’inclusivité économique, par exemple, avec des formations accessibles en termes de prix et la possibilité de faire financer nos formations. L’inclusivité handicap : nous proposons plusieurs aménagements pour assurer l’accessibilité de nos formations aux personnes en situation de handicap et avons une Référente Handicap, Juliette). L’inclusivité des femmes - alors que le monde du digital et de l’entrepreneuriat est encore très dominé par les hommes, chez Matha, une majorité des salarié.e.s et mentors sont des femmes, et nous tâchons le plus possible d’utiliser l’écriture inclusive, afin que les femmes se sentent représentées et légitimes de faire nos formations. Pour finir, inclusivité pédagogique : nos formations de niveau expert sont vulgarisées et ludiques, afin qu’elles soient accessibles sans prérequis.

 

Quels sont généralement les freins les plus courants à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? A l’inverse, qu’est-ce qui fait que l’on franchit le pas ?


De tous les entrepreneurs que nous avons accompagnés, nous avons repéré quatre profils-types, avec des problématiques spécifiques auxquelles nos formations répondent.


Il y a les frileux : ceux qui ont une super idée, mais qui n'osent pas se jeter à l'eau parce qu'ils ne savent pas par où commencer et manquent simplement de confiance en eux.


Il y a les hyperactifs : ceux qui se sont lancés avec une motivation débordante, mais qui veulent parfois tout faire à la fois et finissent par éparpiller leur énergie.


Il y a les joueurs solo : ceux qui ont commencé, sont super organisés et font preuve d'une belle autonomie, mais ont besoin d'une communauté avec qui échanger et challenger leurs idées.


Il y a les essoufflés : ils ont l'impression d'avoir tout essayé, mais n'arrivent pas à atteindre leurs objectifs. Ils ont juste besoin d'un coup de pouce pour rebondir.


À chaque profil, sa solution. Pour les frileux : un parcours clé-en-main, avec toutes les étapes à suivre et valider pour atteindre tes objectifs. Pour les hyperactifs : des mentors experts qui vous accompagnent deux heures par mois en visio, suivent votre projet pour vous aider à vous organiser pour entreprendre plus sereinement. Pour les joueurs solo : une communauté privée, avec des entrepreneurs et mentors qui s'épaulent, se conseillent, se rencontrent. Enfin, pour les essoufflés : les dernières méthodes d'acquisition clients, éprouvées par des centaines d'entrepreneurs pour générer de la croissance rapidement.

 

Les personnes qui rejoignent votre plateforme ont fait la démarche d’être encadrées. Or, demander de l’aide est souvent tabou. Comment l’expliquez-vous ? Pourquoi est-ce néanmoins important de le faire ? Comment les mettez-vous en confiance ?


La peur de ne pas proposer une offre tout à fait parfaite est présente chez beaucoup d’entrepreneurs, ce qui est compréhensible.


Ils ont souvent décidé de se mettre en danger, en quittant un emploi stable pour se mettre à leur compte et proposer un nouveau produit sur le marché. C’est une démarche osée, qui n’est pas toujours comprise et soutenue par leur entourage.


Aussi, il y a souvent de grandes phases de questionnement de leur légitimité, tant de leur produit (va-t-il générer des ventes ?) que d’eux-mêmes (suis-je capable d’entreprendre et de réussir ?).


Ils sont également nombreux à vouloir “présenter au monde” une offre parfaite, irréfutable, le produit de l’année. Sauf qu’il n’existe jamais d’offre parfaite. Et encore moins d’offre parfaite qui n’ait été testée directement sur le marché.


Nous apprenons donc aux entrepreneurs à avancer de façon itérative : d’une idée mise en place avec peu d’investissement (temps, argent et humain), qui sera enrichie et affinée au fur et à mesure en réalisant des premiers objectifs (des ventes, des rendez-vous prospects) qui permettront de réellement connaître l’appétence du marché pour l’offre, et de faire évoluer l’offre en fonction. 


Avec cette démarche, chaque jour de formation, de nouveaux objectifs sont atteints. C’est la méthode des “petits pas”, qui fait souvent aller beaucoup plus loin et vite que de vouloir brûler les étapes, pour finalement tout recommencer à zéro. C’est très souvent lorsque les entrepreneurs comprennent cette démarche que se débloque aussi pour eux la capacité à demander de l’aide. A présenter un produit non fini, en acceptant que tous les retours possibles et imaginables seront constructifs.


Sur notre communauté, ce sont les entrepreneurs et les mentors qui s’entraident, se donnent des feedbacks réguliers sur leurs idées et travaux respectifs, boostent leurs projets. C’est une communauté ultra bienveillante, où il n’existe aucune question bête.



« La seule chose qui me pose problème dans l’entrepreneuriat, c’est le manque de soutien du gouvernement en France »


 

Accompagner dès le début est primordial, mais cela garantit-il la pérennité de son projet ? Proposez-vous également un accompagnement en continu ?  


L’accompagnement est crucial dans les projets d’entrepreneuriat. Et un bon accompagnement, c’est en effet rarement un accompagnement en “one shot”.


Pour notre part, nous proposons, en complément de la plateforme, la formation « Growth Focus », sur 8 semaines, qui comprend 10 heures d’accompagnement personnalisé en visio.


C’est l’entrepreneur.se qui choisit son/sa mentor référent.e, qui suivra son projet de A à Z, et les créneaux des heures de mentorat selon ses disponibilités à lui/elle.


En plus des contenus en e-learning et des visios avec son/sa mentor, l’entrepreneur.se peut envoyer directement ses livrables sur la plateforme, qui seront corrigés manuellement par les mentors. Il / elle accède à la communauté d’entraide, disponible 24h/24 7j/7,  et dont il/elle restera membre à vie.et à un outil de suivi personnalisé de ses actions et objectifs, auquel le/la mentor référent.e a accès à tout moment.


En plus de l’accompagnement sur son projet, l’entrepreneur.se bénéfice d’un accompagnement administratif : avant le début de la formation pour créer son dossier de financement, après la formation pour évaluer sa satisfaction, à la fin de la formation puis 6 mois après, pour que l’entrepreneur.se ne se sent jamais seul.e.

 

Quel est votre propre rapport à l’entrepreneuriat ? Et quelles sont les entreprises / start up qui vous inspirent le plus ?


J’ai été élevé par des entrepreneurs et je ne me suis jamais imaginé salarié. Je suis entrepreneur depuis mes 17 ans, j’ai fait beaucoup d'erreurs et j’ai passé beaucoup de temps à tester différents outils, pratiques, stratégies, hacks.


Aujourd’hui, j’adore transmettre tout ce que je peux aux entrepreneurs que j’accompagne. Je m’entoure moi-même d’entrepreneurs qui m’aident aussi dans mon projet, me conseillent, me donnent des retours sur Matha. Je continue à apprendre tous les jours !


La seule chose qui me pose problème dans l’entrepreneuriat, c’est le manque de soutien du gouvernement en France : le statut n’est pas valorisé, tu as très peu de droits, et soit tu réussis, soit tu es au fond du trou.


Pour ce qui est de mes entreprises « modèles », étant passionné de tech, je pense tout de suite à SaaS Zapier et Airtable. Deux produits vraiment utiles, qui se connectent à tous les services en ligne, ont de super UX (expériences utilisateurs), et sont à la fois accessibles à tous car no-code, c’est-à-dire sans avoir besoin d’écrire des lignes de code, mais vous donnent la possibilité d’aller très loin si vous êtes un peu « tech ». Je pense ensuite à la start-up française Lemlist, qui propose un outil permettant d’optimiser et de personnaliser la prospection par email. Egalement un super produit mais surtout une communauté très engagée qui m’inspire beaucoup.



Propos recueillis par Bérengère Margaritelli

 


1 commentaire
Poster
Matha.io
- il y a 3 ans
Merci pour ce bel interview !

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