Intitulé « Accompagnement
des victimes, évaluation des conditions de prise en charge », ce
groupe de travail s’est retrouvé pour une première réunion, lundi 18 novembre, en
quête de solutions inédites.
Nouvelle démarche pour les
personnes victimes d’infractions. Lundi 18 novembre, le parquet de Paris a fait
part, sur son compte LinkedIn, de l’initiative de la procureure de Paris Laure
Beccuau : l’ouverture du nouveau groupe de travail « Accompagnement
des victimes, évaluation des conditions de prise en charge » (AVEC).
Son objectif est
simple : « évaluer l'accompagnement des victimes afin d'assurer la
continuité de leur prise en charge, au risque sinon de leur perte de confiance
dans l'institution », a souligné le parquet dans le même post. Une
initiative supplémentaire qui s’ajoute aux mesures spécifiques déjà mises en
œuvres pour les victimes particulièrement vulnérables, les victimes mineures et
les personnes âgées, « afin que la victime ne se sente pas perdue dans
ce qui peut être un long parcours du combattant », a assuré le
bâtonnier au barreau de Paris Pierre Hoffmann.
Une première réunion pour
s’inspirer de ce qui existe pour les victimes
Les parties prenantes de ce
groupe de travail, à savoir le parquet de Paris, le barreau de Paris,
l’association Paris Aide aux Victimes, la préfecture de Police de Paris,
l’AP-HP et Assistance publique – Hôpitaux de Paris, se sont réunies pour une
première réunion le 18 novembre.
À cette occasion, le
bâtonnier du barreau parisien a expliqué que si beaucoup de travail est fait,
« il n'est pas forcément dit, or celui-ci doit être connu pour
bénéficier effectivement aux personnes qui en ont besoin ».
L’avocat spécialiste de
l’indemnisation des préjudices Frédéric Bibal a pour sa part insisté sur la
nécessité de mettre du liant dans les interstices entre les étapes procédurales
connues, afin que la victime ne se sente pas abandonnée ni oubliée, a rapporté
le parquet de Paris.
La directrice de Paris Aide
aux Victimes Carole Damiani a quant à elle indiqué que le groupe de travail
devra s’inspirer des retours positifs remontés par différentes victimes dans le
cas de « grands » procès, à l’image de celui portant sur les
attentats du 13 novembre 2015, et ce dans l’objectif d’en faire faire
bénéficier les victimes d’infraction de droit commun.
La date de la prochaine
réunion du groupe n’est pour l’heure pas encore connue.
Allison
Vaslin