« Solennellement »
proclamée par le Conseil de l’Ordre du barreau en juin dernier, cette
déclaration se compose de 12 articles, rappelant que les athlètes ont le droit d’accéder
à un système judiciaire équitable et d’être protégés contre toute forme
d’exploitation.
La Déclaration universelle
des droits des athlètes est officiellement consultable par toutes et tous !
« Considérant que le
sport est un élément fondamental de la culture et de la collectivité »,
que les athlètes sont des acteurs « essentiels, (…) structurellement
fragiles au regard de leurs droits tant pour les apprendre ou les connaître que
pour les faire appliquer » et qu’ils doivent être « protégés »,
le Conseil de l’Ordre du barreau de Paris a « solennellement »
proclamé cette déclaration, votée en séance du 18 juin dernier et disponible
depuis le 26 juillet sur le site du barreau.
Le texte, qui fait notamment
écho à Déclaration sur les droits et responsabilités des athlètes adoptée par
la 133e Session du Comité international olympique (CIO) en 2018,
rappelle les droits fondamentaux des sportifs, au travers de douze articles.
Les athlètes mineurs
également concernés par la Déclaration
Au titre des droits auxquels
les athlètes peuvent prétendre, celui de la dignité et du respect, qui
constitue l’article premier de la Déclaration. Il rappelle que chaque athlète a
le droit « fondamental » d’être traité comme tel, la
discrimination n’ayant pas sa place.
L’article 5 rappelle le droit
pour tout athlète d’accéder à un système de justice équitable en cas de litige
sportif, et de faire appel à la justice en cas de violation de ses droits.
Le dernier article rappelle
quant à lui le droit pour les athlètes d’être « protégés contre toute
forme d’exploitation, de harcèlement ou de violence » aussi bien sur
le terrain de jeu qu’en dehors.
Et les mineurs sont eux aussi
concernés par le texte, puisqu’en son article 8, il est mentionné le droit pour
ces athlètes de bénéficier d’une protection particulière « incluant des
mesures spécifiques pour leur éducation, leur santé et leur développement ».
L’article 3 fait notamment état du droit à une éducation « équilibrée
et de qualité » pour tous ces sportifs.
Au terme de la Déclaration, le
barreau appelle à ce que ces droits fondamentaux soient reconnus et protégés
par les gouvernements, fédérations, organisations sportives, entraîneurs, les athlètes
eux-mêmes et tous les acteurs impliqués dans le monde du sport, et ce « afin
de promouvoir un sport juste, éthique et épanouissant pour tous ».
Allison
Vaslin