L’objectif de ce texte signé
le 5 février dernier par la juridiction et l’AP HP des Hauts-de-Seine
notamment : assurer un accompagnement adapté aux besoins des enfants présents
lors d’un tel acte, avec notamment un suivi psychologique.
Le tribunal de Nanterre
continue de renforcer ses actions en faveur des victimes de violences intrafamiliales et de
leurs proches.
Le 5 février dernier, le
parquet du tribunal a signé avec l’Association d’aide aux victimes
d’infractions pénales dans les Hauts-de-Seine (ADAVIP 92), l’AP-HP des
Hauts-de-Seine et l'hôpital Antoine Béclère de Clamart un protocole « organisant
les interventions et obligations de chacune des parties signataires » afin
d’assurer « un accompagnement pluridisciplinaire adapté aux
besoins des enfants mineurs présents lors d’un féminicide ou d’un homicide au
sein du couple », indique la juridiction dans un post LinkedIn du 26
mars.
Dans ce cadre, précise le
tribunal judiciaire, cette prise en charge sera réalisée dans un milieu hospitalier spécialisé, « et concernera systématiquement les enfants
témoins présents sur le lieu des faits et, en fonction de l’appréciation du
procureur, les enfants absents, que l’infraction soit consommée ou tentée ».
En outre, les enfants pourront
bénéficier « d’un accompagnement sur le plan psychologique, d’une
évaluation et d’une prise en charge des conséquences médicales et sociales
causées par la survenance de l’acte ».
Rappelons également qu’en
octobre 2023, le tribunal de Nanterre ainsi que trois autres juridictions
franciliennes, avaient signé avec le directeur de l’AP-HP une convention
relative au dépôt de plainte à l’hôpital pour les victimes de violence
conjugales, visant à favoriser et faciliter leur dépôt de plainte, directement
au sein des services d’urgence des sites hospitaliers de l’AP-HP.
Allison
Vaslin