Huit structures du
département assurent l’accueil et l’accompagnement des victimes, qui peuvent
également bénéficier de consultations juridiques sans rendez-vous avec un
avocat spécialisé.
Les violences ne prenant pas
de vacances, les permanences violences intrafamiliales (VIF) du réseau du conseil
départemental de l’accès au droit (CDAD) des Hauts-de-Seine restent assurées.
Le CDAD le rappelle, « les
victimes de VIF ne sont pas seules » et peuvent trouver des
permanences spécifiques dans tout le département, même pendant les grandes
vacances, où ces dernières proposent un accueil confidentiel et gratuit.
Les usagers peuvent également
bénéficier de consultations juridiques avec un avocat spécialisé, être
accompagnés par des juristes et des associations, mais aussi s’informer sur
leurs droits et démarches, « premier pas vers la protection et la
reconstruction », souligne le Conseil.
Huit structures d’accueil
Au total, huit structures
différentes accueillent les victimes en semaine, gratuitement et sans
rendez-vous.
À Nanterre, le tribunal
judiciaire abrite un point justice où des permanences quotidiennes sont
assurées en matinée du lundi au vendredi. La structure France Services de la Poste,
inaugurée en novembre 2024, accueille des avocats les 2e mardis du
mois dans l’après-midi, et des juristes les 4e mardis de chaque mois
en matinée.
Les victimes peuvent
également se rendre dans l’une des trois Maisons de Justice et du Droit situées
à Blagis, Châtenay-Malabry et Gennevilliers, ou bien dans l’un des trois autres
France Services de Villeneuve-la-Garenne, Rueil-Malmaison, ou encore à la
sous-préfecture de Boulogne-Billancourt.
Le département compte par
ailleurs deux Maisons des femmes à Clamart, au sein de l’hôpital
Antoine-Béclère/AP-HP, et à Nanterre. Ces structures sont spécialisées dans la
prise en charge des femmes victimes de violences, assurée par une équipe de
médecins pluridisciplinaires.
Allison
Vaslin