Depuis le 22 juin et jusqu’au
1er octobre, les visiteurs peuvent déambuler sur le site de La
Défense et de la Seine Musicale afin d’y découvrir les 13 installations qui
composent le 6e édition de cette exposition gratuite, où huit
artistes internationaux sont mis à l’honneur, parmi lesquels Jérémy Gobé et
Joëlle Allet.
De retour pour sa 6e
édition, l’exposition gratuite et à ciel ouvert Les Extatiques, propose cette
année « une déambulation sensible et artistique », à l’Esplanade
de La Défense et à la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, sur le thème des
quatre éléments, depuis le 22 juin et jusqu’au 1er octobre prochain.
Les visiteurs
sont invités à découvrir 13 installations au cours de la promenade urbaine et artistique,
conçues par huit artistes internationaux. Et si certaines des œuvres ont été
créées spécialement pour l’événement telles que
« CorailArtefact-Anthropocène » de Jérémy Gobé, d’autres déjà
existantes « trouvent ici une nouvelle dimension dans des décors
urbains » est-il précisé dans le communiqué de l’exposition, à
l’instar de l’œuvre « Skybirds » de Joëlle Allet, qui déploie 10
cerfs-volants d’oiseaux s’animant avec le vent.
Des œuvres en
« miroir » d’un site à l’autre
Et pour la première fois
cette année, quatre artistes ont pu exposer simultanément deux œuvres pensées
« en miroir » sur les deux sites, dont Bob Verschueren et ses
barques. L’une, remplie de pots en terre, a été installée à la Seine Musicale
dans la verdure, intitulée « Coda », trois autres remplies de
branchages, flottent quant à elles dans le bassin Takis à La Défense, nommées
« Tropisme ».

"Tropisme" de Bob Verschueren à La Défense © Nicolas Krief
Sur le thème du feu et de
l’eau, c’est Julien Salaud qui a pu installer deux œuvres. Les visiteurs
pourront ainsi admirer une sculpture gonflable peinte à la main « Feu de
Faucon », installée à La Défense et « bousculant les codes
esthétiques urbains ». À quelques kilomètres de là à la Seine
Musicale, est installée la sculpture « Marsouin d’argent », créée
avec les mêmes matériaux et techniques. Une œuvre qui fait notamment « réfléchir sur les questions environnementales actuelles et sur le rapport symbolique de
l’homme et de l’animal » est-il expliqué dans le communiqué de
l’événement.
C’est d’ailleurs tout l’enjeu
de l’exposition : sensibiliser à ces questions à travers les œuvres
produites en passant par les matériaux utilisés à leur symbolique, le tout au
travers des quatre éléments. Et pour peu que la pluie s’invite, l’immersion sur
le thème de l’eau sera pour sa part totale !

Allison
Vaslin