Les électeurs ont jusqu’au 27
septembre pour vérifier leurs informations sur une plateforme dédiée afin de
pouvoir voter.
La date approche. L’élection
syndicale pour les salariés des très petites entreprises (TPE) et des
particuliers employeurs se tiendra du 25 novembre au 9 décembre prochain. À
deux mois et demi du scrutin, le ministère du Travail, de la Santé et des
Solidarités a ouvert, le lundi 2 septembre, la plateforme de vérification de
l’inscription des cinq millions de salariés concernés.
En se rendant sur le site election-tpe.travail.gouv.fr,
chaque futur électeur dispose d’un espace personnel accessible notamment via
FranceConnect ou par le biais de son numéro de sécurité sociale. Il peut ainsi
vérifier sa bonne inscription sur la liste électorale et mettre à jour ses
informations et découvrir les syndicats candidats à l’élection ainsi que leur
programme.
Dans un communiqué, le
ministère du Travail a insisté sur les principales informations à vérifier par
les salariés. La région et le département de leur employeur devra être
scrupuleusement indiquée, tout comme leur convention collective, généralement
indiquée sur la fiche de paie ou sur le contrat de travail. Leur collège
électoral, cadre ou non cadre, doit être exact. Toutes ces informations doivent
correspondre à la situation du salarié en décembre 2023.
Cette phase de vérification
est ouverte jusqu’au vendredi 27 septembre. Ensuite, si l’inscription des
employés sur la liste électorale est effective, ceux-ci recevront dans le
courant du mois de novembre à leur domicile leur matériel de vote. Viendra
ensuite le vote, qui se déroulera en ligne ou par courrier du 25 novembre au 9
décembre. Les résultats seront alors proclamés le 19 décembre. Il s’agit de la
quatrième élection de ce type, qui a lieu tous les quatre ans depuis 2012.
Concrètement, le rôle des
futurs représentants sera de porter la voix des salariés de TPE, ces
entreprises n’étant pas obligées d’organiser une élection professionnelle pour
élire les membres du comité social et économique imposée pour les entreprises
de plus de 11 salariés.
Alexis
Duvauchelle