VAL-D’OISE
Faune
Alfort choisi pour créer le premier centre départemental de soins à la faune
sauvage
Le
département du Val-d’Oise a sélectionné l’association Faune Alfort, qui
soutient les actions de soins, de formation et d’information pour la faune
sauvage, pour travailler sur la création du premier centre départemental de
soins à la faune sauvage. Un appel à projets pour la création de ce centre
avait été lancé par le département au mois de janvier 2022. Un comité de
sélection composé d’élus et des services départementaux a étudié les projets en
accordant une attention particulière à la pertinence de l’état des lieux et aux
compétences scientifiques, pédagogiques et vétérinaires de l’association. Les
candidats devaient identifier un terrain d’un hectare minimum à la lisière de
l’urbain et du rural tout en ayant la capacité d’accueillir le soin et la
réadaptation des animaux. Ce centre a pour objectif d’assurer l'accueil, le
soin et la réadaptation des animaux.
Le
département dispose déjà d’un réseau de bénévoles organisés qui apportent des
soins aux animaux sauvages blessés, mais qui se heurtent à l’absence d’un
centre de soin et de réadaptation à proximité. Les établissements les plus
proches sont à Maisons-Alfort et à Francastel. « La préservation de la faune
sauvage et la condition animale constituent des enjeux majeurs au regard de
notre responsabilité collective vis-à-vis de l’urgence climatique et de la
préservation de la biodiversité. Le nord de l’Île-de-France ne dispose pas
aujourd’hui de centre adapté à ces missions », soulignait, au moment de
l’appel à projet, Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du
Val-d’Oise.
L’établissement
devrait voir le jour en 2025.
YVELINES
Une
plainte déposée après un abattage d’arbres à Septeuil
L’association
Sauvons les Yvelines, alliée à deux autres associations (Sauvons la Tournelle
et JADE), a adressé une plainte contre X à la procureure de la République de Versailles,
le mois dernier. La raison : une coupe d’arbres autour du village de
Septeuil. Au total 200 arbres ont été abattus d’après l’association qui a fait
constater les faits par huissier. Des parcelles privées étalés sur sic hectares
à plusieurs endroits du village sont concernées. Il s’agit de coupes autorisées
par les propriétaires de ces terrains et par la mairie, qui assure que cet
abattage a été effectué dans un but d’entretien.
Les
opposants affirment cependant que cette opération est illégale. « À
Septeuil, comme dans d’autres communes, les lobbies du bois s’emparent de nos
forêts pour vendre à prix d’or à l’étranger nos arbres centenaires »,
a dénoncé l’association Sauvons la Tournelle, qui a organisé un rassemblement
sur place le 27 novembre dernier. Un atelier jardinage a été organisé et la
peinture d’une fresque collective à été réalisée pour sensibiliser à la
déforestation.
L’enquête
devra déterminer qui a procédé à ces coupes, et si elles étaient oui ou non
légales. Un entrepreneur Yvelinois, convoqué d’ici la fin de l’année après une
opération similaire menée en 2021 à Grosrouvre, est soupçonné par les militants
associatifs. Il a affirmé auprès de 78actu n’avoir « rien à
voir » avec cette affaire.
SEINE-SAINT-DENIS
Pose
de la première pierre du bassin de rétention du ru Saint-Baudile
La
première pierre du futur bassin de rétention du ru Saint-Baudile a été posée le
mercredi 30 novembre. Son rôle est de limiter les risques d’inondations,
réduire les rejets d’eaux polluées dans la Marne et contribuer à rendre
possible la baignade dans la Seine et la Marne, en vue des Jeux olympiques et
Paralympiques de 2024.
Comme
de nombreux autres cours d’eau en Seine-Saint-Denis, le ru Saint-Baudile est un
ancien ruisseau qui été a peu à peu canalisé durant le 20e siècle et intégré au
réseau d’assainissement départemental. Cependant, lorsqu’il y a de très fortes
pluies, le ruisseau déborde, entrainant régulièrement des inondations dans le
secteur de Gagny et de Neuilly-sur-Marne. Le futur bassin de rétention a pour
double objectif de lutter contre ces inondations et de réduire la pollution
rejetée dans la Marne. Afin de renouer avec l’esprit des premières éditions des
Jeux de l’ère moderne, les épreuves de triathlon, para-triathlon et de natation
marathon (nage en eau libre) des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024
doivent se dérouler en milieu naturel, les eaux de la Seine et de la Marne
doivent donc être aux normes concernant la baignade. En effet, lors des Jeux
olympiques de Paris en 1900, les épreuves de nage s’étaient déroulées dans la
seine.
Ce
bassin, enterré et étanche de 60 mètres de long sur 30 mètres de large et 25
mètres de profondeur, permettra un stockage utile de 30 000 m3 d’eau, et sera
complété de 819 mètres linéaires de collecteurs pour récupérer les eaux usées
(évacuation, vidange et alimentation). Le bassin devrait être livré au
printemps 2024.
Le
coût global du projet est de 53 millions d’euros (TTC), financé par le
Département de la Seine-Saint-Denis (19M€), l’État, via l’Agence de l’Eau
Seine-Normandie (19 M€), et le SIAAP, Syndicat interdépartemental
d’assainissement de l’agglomération parisienne (15 M€).
Cet
engagement s’inscrit plus largement dans le cadre du « Plan d’investissement
bassin » adopté en 2018 par le Département de la Seine-Saint-Denis et doté de
100 millions d’euros, afin d’optimiser la gestion des 700 kilomètres de réseau
d’assainissement départemental. Le Département gère aujourd’hui 33 bassins de
rétention, travaille actuellement à la reconstruction d’un bassin (Maurice
Audin à Clichy-sous-Bois), à la création de deux autres dont celui de Ru
Saint-Baudile à Gagny, et la Fontaine des Hanots à Montreuil, et projette la
création de cinq autres bassins à l’horizon 2030.
PARIS
Les lauréats des Trophées
de l'économie sociale et solidaire récompensés à l’Hôtel de Ville
Le 29 novembre,
les lauréats des Trophées de l'économie sociale et solidaire (ESS) édition 2022
se sont vu remettre leur prix à l'Hôtel de Ville de Paris. Insertion,
préservation de l'environnement, économie circulaire, consommation
responsable : les Trophées sont décernés aux structures qui développent
des projets dans ces thématiques et dont le fonctionnement interne et les
activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.
Présidé par
Florentin Letissier, adjoint à la maire de Paris en charge de l’économie
sociale et solidaire, de l’économie circulaire et de la contribution à la
stratégie zéro déchet, le jury s’est prononcé, cette année, pour l’attribution
de 12 trophées, dont 10 assortis d’un soutien financier.
Parmi les
structures primées, on retrouve notamment Travail et Vie, une structure
d’insertion par l’activité économique (SIAE) dont le projet « Racine Carrée » a
pour objectif de développer le réemploi et le recyclage dans le curage du
second œuvre du bâtiment, Football Écologie France, une association qui
intervient auprès des clubs de football pour limiter l’impact de la pratique du
sport sur l’environnement, ou encore Re-belle, un atelier chantier d'insertion
producteur de confitures à partir d’invendus alimentaires.