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NewSpace : la réglementation des débris spatiaux au cœur des débats

NewSpace : la réglementation des débris spatiaux au cœur des débats
Publié le 14/07/2022 à 09:00

Le secteur spatial est en plein boum. Soutenu d’une part par la transformation digitale qui demande un accès Internet de plus en plus performant, et d’autre part par l’explosion du marché de la donnée, le domaine est en pleine mutation. Avec la baisse des coûts et une innovation toujours plus pointue, la conquête spatiale intéresse désormais les acteurs privés, multipliant le nombre d’objets spatiaux en orbite. Face à cette activité grandissante, les risques de collisions croissants supposent une réelle réglementation des débris spatiaux.

60 ans après ses débuts, la conquête spatiale n’a jamais autant été une réalité. Pour preuve, à l’échelle mondiale, l’économie spatiale est estimée à 385 milliards de dollars pour 2020 (Source : Space Economy - rapport de l’agence Euroconsult), valeur qui pourrait être multipliée par 3 à 5, selon les études, dans les 10 à 15 ans à venir.

Depuis son lancement dans l’aventure spatiale (symboliquement le 7 janvier 1959 avec la création, par le gouvernement de Gaulle, du Comité des recherches spatiales, puis avec la naissance du Centre national d’études spatiales (CNES), en 1961), la France continue elle aussi d’y occuper une place essentielle, tant à l’échelle européenne qu’internationale. En témoigne le montant de ses investissements financiers : 2,3 milliards d’euros par an sont alloués au domaine spatial, plaçant la France au 2e rang mondial, après les États-Unis, en termes de budget spatial institutionnel par habitant. Notre pays vient d’ailleurs de franchir une nouvelle étape en ralliant, le 7 juin dernier, les accords Artemis de la Nasa consacrés à l’exploration lunaire. Un rapprochement qui, selon le site France Diplomatie, « réaffirme notamment l’importance du cadre universel établi par le Traité sur l’espace de 1967, ainsi que l’attachement à l’élaboration, dans un cadre multilatéral, d’un régime juridique international sur cette question ».

Aujourd’hui, les enjeux de la conquête spatiale sont immenses. Porté par les nouvelles technologies et stimulé par l’arrivée des entreprises privées, le secteur est en pleine mutation, propulsé « dans une nouvelle ère industrielle de production de masse et de démocratisation de l’utilisation des données spatiales », explique le cabinet PwC sur son site.

Pour faire état de cette effervescence, la Grande bibliothèque du droit (barreau de Paris) a choisi de lui consacrer sa conférence annuelle intitulée « Espace, qui fait la loi ». Le 18 mai dernier, professeur, militaire, ingénieur industriel ou encore avocat étaient réunis à cette occasion pour se concentrer sur la place du droit dans lespace et analyser ensemble les enjeux spatiaux à travers une réflexion prospective.

Du voyage d’Homère à celui sur la Lune, au XXIe siècle, l’Odyssée sera assurément spatiale, n’en déplaise à Stanley Kubrick.

Un espace de tous les possibles à encadrer

Schématiquement, le spatial se divise en trois grandes catégories d’activités : militaire, scientifique et commerciale. Historiquement dominé par les institutions, ce secteur en effervescence attire aujourd’hui les acteurs privés qui s’emparent de cette technologie, devenue essentielle à notre mode de vie connecté bâti sur l’acquisition de données. Pour preuve, alors que le patron de l’Agence spatiale européenne Josef Aschbacher annonçait le 13 juin dernier le nouveau retard d’Ariane 6, Elon Musk, fondateur de Space X, poursuit de son côté son ascension, et ambitionne de développer le tourisme spatial en installant une colonie humaine sur la Lune.

« Il y a 20 ans, quand j’ai commencé ma carrière en droit spatial, mes collègues pensaient que je travaillais en droit des extraterrestres », explique en introduction – et avec amusement – le professeur Philippe Achilleas, directeur de l’Institut du droit de l’espace et des télécommunications à l’université Paris-Saclay. Une discipline mystérieuse à l’époque, mais aujourd’hui bien ancrée dans le droit international et national, précise le professeur, qui doit désormais sadapter aux défis actuels et à laugmentation des activités spatiales.

Car l’espace est vaste et sombre, mais loin d’être vide : pour preuve, fin 2018, 1 800 satellites actifs étaient en orbite. Dans 10 ou 15 ans, on en attend au moins 20 000 de plus, avance Stanislas Maximin, CEO de Venture Orbital System (start-up fondée en 2019 qui utilise l’impression 3D pour fabriquer le moteur de son microlanceur Zéphyr), lors de ce colloque. La question de la gestion de l’espace et des 5 000 satellites qui gravitent en orbite se pose donc. Au vu du contexte international et des besoins numériques, il ne semble pas question de ralentir l’activité spatiale, constate le CEO. Il faut dire que la baisse des coûts a démocratisé la conquête de l’espace. Porté par la technologie, « l’espace est aujourd’hui une terre d’innovation », affirme Stanislas Maximin, mais l’essor du commerce spatial tend à mettre à mal le régime juridique existant.

Face aux enjeux actuels, le Traité de l’espace de 1967, qui pose les fondements juridiques de l’exploration spatiale, apparaît alors bien obsolète. En effet, face au développement de la télécommunication et des objets connectés d’un côté et des projets de tourisme spatial de l’autre, se pose nécessairement la question de la place du droit dans ce secteur en pleine mutation. « Alors que s’étend le champ d’application des technologies spatiales et que des acteurs privés partent à la conquête d’espace, il est grand temps de réfléchir au cadre juridique qui pourrait régir demain cet eldorado du 21e siècle », pointe la bâtonnière du barreau de Paris Julie Couturier dans son propos introductif. Comment réguler cette étendue située au-delà de l’atmosphère terrestre et dans laquelle évoluent les corps célestes ? Quelle place pour les débris spatiaux ? Et dans ce contexte, quel est le rôle des États et des opérateurs ? Bien sûr, les questions sont aussi nombreuses que complexes, reconnaît la porte-parole des avocats parisiens, qui en a profité pour rendre hommage à ses confrères, « des explorateurs du droit et des possibles qui gardent toujours en tête de bâtir des cadres solides pour permettre aux libertés et aux grandes idées de s’épanouir ».

Les risques de collision face à la prolifération des débris spatiaux

L’espace proche de notre planète est un lieu d’activités intenses. En 2017, le CNES comptabilisait 30 000 objets de 10 cm ou plus dans l’espace (dont 1 400 satellites actifs), 750 000 objets de 1 cm ou plus, et 135 millions d’objets de 1 mm ou plus. Des débris parfois minuscules, mais qui peuvent pourtant engendrer de gros dégâts si, dans leur course, ils entraient en collision avec un satellite ou objet spatial en activité. En orbite, les milliers de débris spatiaux peuvent circuler à une vitesse de 53 000 km/h, obligeant par exemple la Station spatiale internationale à manœuvrer à cinq reprises en 2015 pour éviter des collisions.

En 1996, la perte de Cerise (pour Caractérisation de l’Environnement Radioélectrique par un Instrument Spatial Embarqué), satellite militaire français lancé en 1995 et considéré comme le premier satellite à avoir été endommagé par un débris (ici le troisième étage de la fusée Ariane 1 lancée dix ans plus tôt), incite les autorités françaises à mettre en place une réglementation pour limiter les risques. Le CNES indique ainsi que la France est aujourd’hui le seul pays à avoir une loi qui traite des débris (Loi sur les Opérations Spatiales promulguée en 2010).

Il n’existe pas à proprement parler de réglementation internationale en matière de débris spatiaux. Le Traité de l’espace de 1967 ne mentionne pas explicitement ce sujet, mais le définit comme « des éléments constitutifs d’un objet spatial, ainsi que son lanceur et les éléments de ce dernier » (art. 1er, chapitre C). Son article 11 prévoit que « les États mèneront toutes leurs activités dans l’espace en tenant dûment compte des intérêts correspondants de tous les autres États parties au Traité », en d’autres termes, ce serait donc aux États parties que reviendrait la responsabilité de réguler eux-mêmes leurs activités et donc de régler la problématique des débris spatiaux afin de permettre une exploration et une utilisation de l’espace.

Sur son site, le CNES identifie les cinq règles internationales en matière d’obligation de traitement des débris, règles initialement proposées par la NASA en 1995, reprises par le Japon en 1997 puis par le CNES pour la France en 1998. Il s’agit tout d’abord de l’interdiction de la génération volontaire des débris dans l’espace (capots de protection de télescope par exemple) et de la destruction volontaire de satellites dans l’espace. Les règles internationales prévoient également la mise en œuvre de tous les moyens possibles pour éviter l’explosion en orbite (en fin de mission, il faut mettre l’objet dans un état inerte en dissipant toute son énergie, ce qui induit d’avoir prévu cette opération lors de sa conception). La troisième règle concerne l’interdiction de rester plus de 25 ans en orbite basse ou de rester sur l’orbite géostationnaire après la fin de la mission (ces deux orbites étant les plus concernées par la prolifération de débris spatiaux). Les deux dernières règles édictées par la NASA prévoient la mise en œuvre de tous les moyens possibles pour éviter les collisions et la protection des populations au sol (dans les cas où l’on ne peut éviter un retour au sol des débris, privilégier la désorbitation contrôlée dans une zone non peuplée).

Les débris constituent une réelle menace pour l’avenir de l’activité spatiale, et le recours annoncé aux méga-constellations de satellites en orbite basse ne va pas dans le sens de la diminution de la population d’objets spatiaux, prévient le CNES, qui craint de surcroît que l’ouverture du secteur spatial à la concurrence (notamment privée) engendre des demandes émises par des structures « qui n’ont pas l’habitude de lancer des satellites ou qui annoncent la réalisation de satellites à bas coût » et qui, potentiellement, ne respecteront pas certaines des règles internationales énoncées.

Dommages spatiaux : des responsabilités partagées

Outre les risques de collision, l’espace est un environnement fait d’imprévus et aux variables changeantes. Les missions spatiales sont en effet complexes et naturellement risquées : « On a tendance à l’oublier car la plupart du temps, tout se passe bien, mais dans l’espace, il y a énormément de risques. », explique Guillaume Bigel, conseiller « projets spatiaux » chez Marsh, courtier en assurance et fournisseur en gestion de risque qui qualifie l’espace d’« un environnement très hostile » . Les rayonnements qui viennent du soleil ou d’autres comètes, le vide, les différences de températures extrêmes et les débris non identifiés sont autant de dangers pouvant créer des dégâts irréparables et rendre le satellite inopérant, explique le spécialiste. « On peut perdre à tout moment un petit bijou technologique à cause de vent solaire ou rayonnement qui viennent de l’extérieur. Il est presque impossible de ne pas avoir de dommage dans l’espace », assure Guillaume Bigel. Sans parler des risques internes, quand on sait par exemple qu’une fusée utilisée pour lancer le satellite est composée de plusieurs centaines de tonnes de carburant : « Il s’agit donc potentiellement d’un explosif. », affirme le spécialiste en gestion de risques spatiaux.

Alors en cas de dommage, qui est responsable ? La réponse n’est pas simple, car du lieu du dommage – autrement dit la phase de fabrication ou de lancement – dépendra la responsabilité.

Dans ce contexte, trois acteurs entrent en compte : l’opérateur spatial, l’agence de lancement et le fabricant de satellites. Chacun endossera une responsabilité lors de sa période de traitement. Schématiquement, le fabricant est tenu comme responsable jusqu’à ce qu’à la livraison du satellite, l’agence de lancement jusqu’au lancement, et l’opérateur endosse quant à lui la responsabilité et porte la charge du risque dans l’espace. En cas de projet financé par une institution (comme le CNES ou l’Agence spatiale européenne), c’est à elle que reviendra la responsabilité financière.

Pendant la phase de fabrication, le satellite peut par exemple, faire l’objet d’un accident. En 2003, le satellite américain NOAA-N Prime était tombé à terre en salle d’intégration chez son maître d’œuvre Lockheed Martin. Ici, c’est donc bien la société fabricante qui a dû en assumer la responsabilité. Dans cet exemple précis, la réparation avait été estimée à plusieurs centaines de millions de dollars (75 % des équipements ont dû être remplacés). Une somme astronomique que la trésorerie de l’entreprise ne peut pas toujours supporter. Aussi, lorsque le projet l’impose, il est fréquent que le fabricant transfère cette responsabilité à des assureurs, explique Guillaume Bigel.

Il y a aussi les dommages qui surviennent lors du lancement du satellite, comme ce fut le cas lors de l’explosion de la fusée Alpha (Firefly) en septembre 2021, laquelle a provoqué la destruction du satellite à son bord. Dans ce cas, l’opérateur renonce à son droit d’action contre le lanceur qui est tenu à une obligation de moyens et va donc porter la charge en cas de dommages. Toutefois, encore une fois, « dans bien des cas, l’opérateur utilise son assurance ou des moyens contractuels pour transférer ces risques », relève le spécialiste. « Il peut y avoir des options de relancement en cas d’échec, proposées par les agences de lancement, ajoute-t-il, mais pour financer ce nouveau lancement, elles vont d’elles-mêmes fréquemment souscrire à des assurances (il en existe une quarantaine dans le monde) qui en assumeront la charge ».

Il y a enfin les risques d’accident ou de perte en orbite, avec notamment l’exemple du satellite européen Envisat (Agence spatiale européenne), lancé en 2002 pour une durée de vie initiale de cinq ans, mais dont la mission avait été prolongée à deux reprises. En 2010, l’Agence spatiale européenne décide de le positionner sur une orbite moins fréquentée (768 km) sur laquelle il doit rester 100 ans (notons que depuis 2002, l’Inter-Agency Space Debris Coordination Committee (IADC) recommande un retour dans l’atmosphère des satellites en orbite terrestre basse en moins de 25 ans). Deux ans plus tard, en avril 2012, le contact avec le satellite est subitement rompu, faisant de ce satellite le plus gros débris spatial en orbite basse. Le dommage, constitué ici par la perte même du bien, a été assumé par l’opérateur, ici un organisme institutionnel : « Il n’y avait pas, a priori, d’assurance sur ce satellite », précise l’intervenant, l’agence a donc dû assumer seule la charge et le coût de la perte.

La place de l’État dans les dommages faits aux tiers

À côté de ces dommages directs, d’autres cas de figure, moins répandus, peuvent exister : il s’agit des dommages faits aux tiers. Dans ce contexte, la responsabilité reviendrait aux États eux-mêmes. En effet, selon l’article 6 du Traité de l’espace de 1967, Les États « ont la responsabilité internationale des activités nationales dans lespace extra-atmosphérique, y compris la lune et les autres corps célestes, qu’elles soient entreprises par des organismes gouvernementaux ou par des entités non gouvernementales ». Lorsque plusieurs États procèdent en commun au lancement d’un objet spatial, ils sont solidairement responsables des dommages qui peuvent en résulter.

En outre, face à la nécessité d’élaborer des règles et procédures internationales efficaces relatives à la responsabilité pour les dommages causés par des objets spatiaux, la Convention sur la responsabilité internationale de 1972 précise qu’« un État de lancement a la responsabilité absolue de verser réparation pour le dommage causé par son objet spatial à la surface de la Terre ou aux aéronefs en vol », mais cette Convention na aucune valeur contraignante pour les États.

En France, la loi relative aux opérations spatiales (LOS) du 3 juin 2008 encadre également la responsabilité de l’État, le considérant comme responsable des satellites en orbite opérés par des opérateurs enregistrés auprès de lui.

Cosmos-954, satellite-espion de l’Union soviétique, lancé en 1977, s’était écrasé un an plus tard sur le territoire canadien, dans une zone quasiment inhabitée, faisant d’ailleurs de cette affaire le premier incident spatial nucléaire2. En 1981, un accord passé entre le Canada et l’Union soviétique prévoyait le paiement de compensation de la chute de matériels radioactifs sur le territoire canadien et du coût des recherches qui ont suivi.

Pour prévenir ces éventuelles dépenses liées à des dommages causés par des objets spatiaux, la loi spatiale française impose aux opérateurs de souscrire à une assurance qui garantit les dommages pouvant survenir à des tiers pour un montant de 60 millions d’euros. Dans la course au NewSpace, cette couverture nécessaire peut toutefois se présenter comme une contrainte pouvant freiner certains opérateurs, qui préféreront s’implanter dans un autre pays pour échapper à cette obligation.

Comment garantir l’exploration spatiale ?

Les milliers de débris qui gravitent autour de la Terre peuvent donc représenter une véritable menace. Alors que faire ? Pour Stanislas Maximin, la solution est triangulaire.

D’abord, il faut selon lui réguler, grâce à la mise en place d’un cadre juridique strict. Il en va de l’intérêt des acteurs de l’espace eux-mêmes de rendre ce terrain exploitable, mais aussi de l’intérêt de chacun : « Il est du rôle des États et des agences spécialisées de remettre l’intérêt public au cœur de développement », certifie le CEO de Venture Orbital System. Dans ce contexte de NewSpace, il considère que la conception d’un espace durable passera notamment par l’établissement de règles qui contraignantes : « Dans cette course à la réservation dorbites pour déployer des constellations, le sujet de la régulation simpose », considère le spécialiste, qui rappelle qu’ « en France, nous disposons déjà de règles très poussées, en avance par rapport à d’autres pays, mais il faut aller plus loin ».

Une autre partie de la solution viendrait selon lui de l’observation, depuis la Terre ou depuis l’espace, de ce qui se passe au-dessus de nos têtes ; un moyen d’obtenir une connaissance aigüe et complète de l’activité spatiale. « Pouvoir détecter plus de débris ou des mouvements imprévus permet de prévenir. Le renseignement aide dans la prise de décision », précise Stanislas Maximin, pour qui il semble aujourd’hui nécessaire de développer des capacités de renseignement ultra performantes afin de continuer à cohabiter avec tous ces objets spatiaux.

En outre, la technologie peut elle aussi apparaître comme une solution à cette problématique, en offrant aux objets spatiaux (notamment les petits satellites) la capacité à se déplacer plus facilement. En France, des entreprises comme Exotrail ou Comat développent déjà des propulseurs électroniques et ioniques, qui permettent aux petits satellites de réaliser des opérations dans l’espace et pour faciliter leur désorbitation. « Quand on aura des dizaines de milliers de satellites, nous n’aurons pas un opérateur derrière chaque satellite, le satellite doit pouvoir se mouvoir très rapidement, et de façon autonome »assure le CEO de Venture Orbital System, notamment dans cet espace de plus en plus occupé.

Alors que demain, n’importe quel État mal intentionné pourra, par l’envoi d’un objet dans l’espace, potentiellement clore l’exploration spatiale, il en va de la responsabilité de tous de réguler cette activité pour ne pas freiner son expansion, souligne Stanislas Maximin. Propos soutenus par Guillaume Bigel, qui pointe un paradoxe : « Les acteurs qui eux-mêmes participent à créer ces risques spatiaux peuvent potentiellement limiter leur propre croissance économique à cause des potentiels débris et dégâts quils peuvent causer. » Il ne tient donc qu’à nous de créer un espace durable.

Constance Périn

 

 

 

1 commentaire
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karl marx
- il y a 3 mois
c'est le lutte finale

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