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Sylvain Jobert, lauréat du premier Prix de thèse de la Cour de cassation

Sylvain Jobert, lauréat du premier Prix de thèse de la Cour de cassation
Publié le 01/01/2019 à 09:30

C’est une première pour la Cour de cassation, qui remettait cette année son prix de thèse venant récompenser un docteur en droit ou en histoire du droit. Sylvain Jobert (université Paris II - Panthéon-Assas) a ainsi remporté le 1er Prix de la Cour de cassation, avec sa thèse « La connaissance des actes du procès civil par les parties », sous la direction de Philippe Théry, qui sera publiée aux éditions Lextenso. Une mention spéciale a été attribuée à Hania Kassoul (université Nice Côte d’Azur), pour sa thèse « L’après-contrat », sous la direction de Yves Strickler.


 


« Soucieuse de son histoire et tournée vers l’avenir, la Cour de cassation a toujours encouragé la réflexion intellectuelle » a déclaré le Premier président Bertrand Louvel lors de la cérémonie de remise du Prix de thèse de la Cour de cassation, le 10 décembre dernier. Mesurant « l’importance de la recherche universitaire dans l’élaboration du droit dont les auteurs savent relever les insuffisances et encourager les évolutions par une appréhension rigoureuse et critique des problématiques », la Cour récompense désormais, tous les deux ans  via ce prix de thèse, un travail juridique et/ou historique portant sur l’activité, la jurisprudence et les missions de la Cour ainsi que leurs évolutions. Aussi, « après les prix de thèse du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour des comptes, ainsi que les prix de thèse de l’Assemblée nationale et du Sénat, je crois qu’il était important que la Cour de cassation créé son propre prix au regard de sa mission de dire le droit, d’unifier la jurisprudence et de mieux répondre aux besoins de sécurité juridique », a souligné à son tour le procureur général près la Cour de cassation, François Molins.


Ainsi, à cette occasion, ont été distingués les travaux de Sylvain Jobert (université Paris II Panthéon-Assas) portant sur « La connaissance des actes du procès civil par les parties », thèse dirigée par Philippe Théry. Monsieur Louvel a félicité la « qualité rédactionnelle, la pertinence de l’analyse et la justesse de la démonstration » de la thèse de Sylvain Jobert, et lui a dans ce cadre souhaité un « avenir universitaire brillant ». Se disant « honoré » de recevoir ce premier 1er Prix de thèse de l’histoire de la Cour de cassation, Sylvain Jobert a remercié le Premier président, le procureur général, les membres du jury, – qui ont estimé son travail « digne du prix de thèse de la Cour de cassation » –, ses proches, amis et familles, son directeur de thèse pour « son soutien constant et ses conseils extrêmement avisés », et enfin l’université Paris II où il enseigne. « Beaucoup d’honneur, beaucoup de gratitude, ce sont les deux sentiments qui m’animent aujourd’hui ici » a-t-il conclu.


Le Premier président a également souligné « l’analyse jurisprudentielle de qualité » de la thèse de Hania Kassoul (université Nice Côte d’Azur) consacrée à « L’après-contrat », (sous la direction d’Yves Strickler), qui s’est vue recevoir une mention spéciale. « La finesse la rigueur et l’exhaustivité de l’étude menée, ainsi que son apport pour l’évolution du droit du procès civil ont particulièrement séduit le jury », a précisé Bertrand Louvel. Hania Kassoul s’est dite extrêmement touchée, heureuse et honorée de recevoir cette distinction, mais aussi ravie de la création de ce prix de thèse venant « souligner ce lien entre la recherche et le monde judiciaire ».


 


                                                                                                                                                   Constance Périn


 


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