L’avocate au barreau de
Toulouse, venue représenter l’Hexagone lors de sa plaidoirie du 16 novembre, a
remporté le premier Prix de ce concours face aux 11 autres finalistes originaires
notamment de Belgique et du Sénégal, en défendant la célèbre poupée Barbie dans
le cadre d’un procès fictif.
La nouvelle lauréate du
concours des éloquences francophones du barreau des Hauts-de-Seine vient de
Toulouse !
Pour la quatrième soirée de
ce concours, 12 candidats issus des Lysias (associations organisatrices de
concours d’éloquence) des Hauts-de-Seine, de la Haute École des avocats
conseils de la cour d’appel de Versailles (HEDAC), mais aussi venus de
Belgique, de Suisse ainsi que du Sénégal ont fait le déplacement à Nanterre
pour défendre leur talent oratoire dans le cadre d’un procès fictif de
personnages historiques ou d’icônes culturelles.
Ce 16 novembre, c’est devant
une salle comble que l’avocate au barreau de Toulouse Sarah Nabet, représentant
à la fois la France et la Conférence nationale du grand serment (concours
oratoire national placé sous l’égide de la Conférence des bâtonniers) dont elle
est Secrétaire, a remporté le premier prix « avocat », avec une
plaidoirie sur le personnage de Barbie.
Si l’avocate belge en face
d’elle a jugé ce « modèle néfaste pour les petites filles »,
rapporte La Dépêche, Sarah Nabet a pour sa part « défendu la
thèse opposée en assumant "un modèle de perfection et d'exigence
permettant de tirer vers le haut l’humanité" ». Une plaidoirie
qui a convaincu le jury présidé ce soir-là par l’avocat, ancien bâtonnier de Tunis
et ex-ministre Abderrazak Kilani, et par le procureur de la République au
tribunal judiciaire de Nanterre Pascal Prache.
La bâtonnière et le vice-bâtonnier
du barreau ont également composé ce jury et n’ont pas manqué de féliciter Sarah
Nabet ainsi que la lauréate étudiante Prune Sarka, pour la défense du
personnage de Cléopâtre, pour « leur talent, leur brio, leur éloquence
et leur humour ! ».
Robin des bois, Christine
Lagarde, le Dalaï-Lama et Robert Oppenheimer ont également été accusés et
défendus par les autres candidats dans le cadre du procès fictif.
Le 17 novembre, c’est le
chanteur et compositeur André Manoukian qui s’est vu accuser puis défendre lors
d’un nouveau procès fictif à l’occasion de la 35e Rentrée de la
conférence du barreau altoséquanais.
Allison
Vaslin